go-back Retour

Immunité

📝 Mini-cours GRATUIT

Immunité spécifique humorale

Lors d’une entrée d’un pathogène, certaines de ses protéines seront des antigènes reconnus spécifiquement par quelques clones de LB. Seuls ces clones sont sélectionnés et participent à la réponse immunitaire.

La reconnaissance d’un antigène par un anticorps à la surface d’un LB se traduit par une intense amplification clonale (prolifération cellulaire) dans les ganglions lymphatiques, suivie d’une différentiation en une cellule spécialisée dans la production d’anticorps solubles : le plasmocyte. Ces cellules sont capables de reconnaitre des antigènes libres grâce à des récepteurs membranaires ces cellules sont capables de reconnaitre des antigènes libres grâce à des récepteurs membranaires. Certains lymphocytes B vont être mis en mémoire. Les plasmocytes ainsi formés sécrètent de grandes quantités d’anticorps à la fois dans le sérum mais aussi sur le lieu de l’infection.

La rencontre anticorps-antigène provoque la formation d’un complexe :

  • Les particules virales sont ainsi neutralisées et incapables de se fixer et donc d’infecter de nouvelles cellules.
  • La complexe antigène-anticorps est reconnu et fixé par des récepteurs membranaires spécialisés des phagocytes de l’immunité innée. La phagocytose de ce complexe entraine la dégradation de l’antigène. Le complexe immun est par la suite détruit par le complément (ensemble des molécules ; enzymes) qui se fixent sur le complexe immun et provoque sa lyse, ainsi le complexe immun est phagocyté par une cellule phagocytaire (macrophage ou polynucléaire).

Immunité spécifique cellulaire

Les lymphocytes T ne reconnaissent que les antigènes présentés par des cellules présentatrices d’antigènes (CPA) comme les cellules dendritiques en association avec les molécules du CMH (Complexe Majeur d’Histo-incompatibilité). Les récepteurs T sont constitués de deux chaines polypeptidiques possédant chacune une partie variable et une partie constante (insérée dans la membrane).

Chaque Lymphocyte T possède un seul type de récepteur T spécifique. Les lymphocytes T CD8 activés se différencient en LT cytotoxiques, lymphocytes capables de reconnaitre un antigène à la surface d’une cellule anormale (cancéreuse, infectée par un virus…) et qui entrainent la mort de cette cellule anormale par cytolyse ou apoptose.

La reconnaissance d’un déterminant antigénique par un anticorps membranaire ou un récepteur T entraine la sélection des lymphocytes les possédant : c’est la sélection clonale.

Les lymphocytes sélectionnés sont activés et se multiplient alors par mitose : on obtient des clones lymphocytaires qui reconnaissent un déterminant antigénique unique. Chaque type de lymphocyte T tueur est spécifique d’un antigène.

La réponse immunitaire adaptative

La réponse immunitaire adaptative cellulaire est une réponse immunitaire spécifique faisant intervenir une catégorie de cellules immunitaires, les lymphocytes T cytotoxiques. Ils sont capables de détruire spécifiquement les cellules infectées par les virus, comme le virus de la grippe. Leur production par le système immunitaire nécessite un temps de latence. Il s’agit donc d’une réponse lente et spécifique, ce qui la différencie de la réponse innée.

Le système immunitaire produit en continu, avant toute infection, un grand nombre de lymphocytes naïfs de spécificités variées. Ce répertoire naïf peut potentiellement reconnaître toute molécule, qu’elle soit d’origine infectieuse ou propre à l’organisme, et engendrer des cellules immunitaires effectrices suite à la reconnaissance d’une telle molécule.

Ce mécanisme, appelé sélection clonale, permet de répondre à une très grande variété d’agents infectieux. Les cellules potentiellement réactives aux molécules de l’organisme lui-même sont, avant toute activation, mises hors d’état de nuire grâce à 2 processus principaux : une destruction très précoce de ces cellules lors de leur formation, ou bien une inactivation qui les rend incapables de subir la sélection clonale. Ainsi, l’intégrité de l’organisme est préservée.

Suite à l'entrée d'un antigène dans l'organisme, les lymphocytes T4 interviennent dans deux mécanismes : Les LT8 prolifèrent et se différencient en LTc responsables de la destruction des cellules anormales, et la stimulation de clones de lymphocytes B : c'est la prolifération clonale, avec la formation des LB mémoires et d'autres qui se différencient en plasmocytes sécréteurs d'anticorps.

L'immunité innée

L’organisme est soumis en permanence aux agressions de notre environnement. Les barrières naturelles telles que la peau ou les muqueuses constituent un premier niveau de défense. Lorsque les agents pathogènes arrivent à franchir ces barrières, c’est l’immunité innée qui intervient pour empêcher la propagation de l’infection.

Elle intervient localement par recrutement des phagocytes qui expriment à leur surface des récepteurs permettant de reconnaître des motifs conservés caractéristiques des micro-organismes. Ces motifs peuvent aussi être reconnus par des récepteurs solubles (molécules du complément) qui vont faciliter la fixation des pathogènes à la surface des phagocytes et leur internalisation / digestion, C’est l’opsonisation.

La phagocytose est un élément fondamental de la réponse immunitaire non spécifique car elle n'aboutit pas à une mémorisation par l'organisme de l'élément non-soi reconnu par le système immunitaire. Elle s'amorce par une réaction inflammatoire qui permet le déplacement des phagocytes (granulocytes et macrophages) par chimiotactisme vers le lieu de l'inflammation.

🎲 Quiz GRATUIT

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !