L'activité cérébrale désigne les processus électriques et chimiques qui se déroulent dans le cerveau, essentiels pour le fonctionnement cognitif et physiologique.

Quelques manifestations de l’activité cérébrale

Quelques manifestations de l’activité cérébrale : le langage, la mémoire, l’affectivité, le niveau de vigilance, la sensibilité, le désir, la conscience, la motricité volontaire.

L’encéphalographie permet de détecter les phénomènes électriques liés à l’activité cérébrale.

Les aires motrices et aires sensitives

Le cortex cérébral est divisé fonctionnellement en différentes aires : les aires motrices et les aires sensitives. Le cortex cérébral, par ses aires motrices, est le centre nerveux qui contrôle les actes volontaires.

Les aires sensorielles et motrices primaires ont pour rôle de traiter les informations sensitives et motrices brutes, elles n’ont aucune fonction d’intégration. Les aires sensitives sont des aires réceptrices, elles présentent donc essentiellement des liaisons afférentes (l’information arrive au cerveau). Les aires motrices sont des aires effectrices, elles présentent donc essentiellement des liaisons efférentes (l’information part du cerveau).

Les aires associatives appelées aussi aires secondaires jouent un rôle dans l'intégration des informations. Elles interprètent les informations des aires primaires avec lesquelles elles communiquent forcément. Presque chaque aire motrice ou sensitive a une aire primaire et associative. 

Les aires motrices : situées en avant du sillon de Rolando dans le lobe frontal

L'aire motrice primaire est principalement chargée de contrôler la force et la durée des contractions musculaires. Elle est chargée d'envoyer les commandes aux muscles pour l'exécution des mouvements. Les aires prémotrices sont notamment impliquées dans l'intégration d'information cognitive et sensorielle.

Les aires motrices de l’hémisphère cérébral droit commandent la motricité du côté gauche du corps et celles de l’hémisphère cérébral gauche commandent le côté droit du corps. Donc la destruction des aires motrices droites entraîne une hémiplégie gauche.

Les aires sensitives

On a les aires de la sensibilité générale ou aires somesthésiques (situées en arrière du sillon de Rolando dans le lobe pariétal), les aires auditives (situées dans le lobe temporal), les aires gustatives (dont la destruction entraîne la perte de goût des aliments ou agueusie), les aires visuelles (situées dans le lobe occipital et dont la destruction entraine la cécité) et les aires olfactives (dont la lésion entraîne la perte totale de l’odorat).

Le mécanisme de la motricité volontaire

Le mécanisme de la motricité volontaire, comme la prise d’un objet, se déroule en plusieurs phases coordonnées par le cerveau et le système nerveux.

  1. Phase préparatoire : Elle commence par l’identification de l’objet à saisir, ce qui implique des zones sensorielles du cerveau, comme le cortex visuel et le cortex somatosensoriel. L'information est traitée pour déterminer la taille, la forme et la position de l'objet.
  2. Phase de programmation : Le cerveau planifie le mouvement en activant des zones du cortex moteur. Ces zones programment les détails du geste (comme la force et la précision nécessaires) en fonction des informations visuelles et proprioceptives.
  3. Phase d’exécution : Le cortex moteur transmet l’information aux muscles via la moelle épinière et les nerfs périphériques. Les muscles effectuent le mouvement de la main pour saisir l'objet, avec des ajustements en temps réel basés sur les retours sensoriels (comme la pression exercée).

Ces phases sont continuellement ajustées par le cerveau en fonction des informations sensorielles reçues, permettant une motricité fluide et précise.

La mémoire

Types de mémoire

Lorsqu'un individu récupère une information de manière délibérée, il fait appel à sa mémoire explicite (se souvenir du café pris avec un ami). A contrario, lorsqu'il initie un processus de rappel involontaire, il s'agit de la mémoire implicite (mémoire procédurale comme attacher ses lacets sans avoir à y penser). Des zones cérébrales comme l’hippocampe du système limbique et le lobe frontal du cortex sont impliquées dans la mémoire. Celle-ci peut être à cout terme ou à long terme.

Le mécanisme mnésique 

Le fonctionnement de la mémoire épisodique repose sur trois étapes essentielles : l'encodage, le stockage et la restitution du souvenir (ou remémorisation). 

L'encodage ou acquisition correspond à l'entrée des informations dans notre mémoire, par le biais des différents organes sensoriels, et leur transformation en trace mnésique dans le cerveau.

L'amnésie est une perte partielle ou totale de la capacité à se souvenir des expériences ou des événements survenus au cours des dernières secondes, des derniers jours ou plus loin dans le temps, ou bien après l'événement à l'origine de l'amnésie.