Le mouvement olympique

L'histoire des Jeux olympiques modernes

Les premiers Jeux olympiques (JO) de l'histoire moderne ont eu lieu en 1896 en Grèce, créés par le baron Pierre de Coubertin. À la suite de son voyage en Angleterre en 1883, il milite pour la diffusion du système éducatif anglais et plus particulièrement du sport dans les écoles françaises. Il y voit un formidable levier pour l'éducation physique et morale de la jeunesse. Pour cela, il constitue en 1894 à la Sorbonne, le Comité International Olympique.

La création des comités olympiques

Le Comité Olympique Français est créé dès le début de l'automne 1894. Il devient le CNOSF en 1972 après sa fusion avec le Comité National des Sports. La proposition de Coubertin s'appuie sur l'origine antique des jeux. Les premiers JO auraient pris place en 776 avant JC sur l'initiative d'Iphitos, roi d'Elide. Ils avaient lieu tous les 4 ans en l'honneur du dieu Zeus.

Le Comité International Olympique (CIO)

Le CIO est une organisation non gouvernementale qui est implantée à Lausanne depuis 1915. Les membres sont élus, après avoir été recrutés parmi les personnalités qu'il juge qualifiées. Sa mission principale est d'organiser les Jeux olympiques d'été tous les 4 ans depuis 1896 et d'hiver depuis 1924. Cependant, ses missions sont maintenant plus larges en visant la construction d'un monde meilleur et pacifique par l'éducation au travers du sport en accord avec l'Olympisme et ses valeurs.

Les Jeux paralympiques

Les 1er JO paralympiques ont eu lieu à Rome en 1960. Ils s'inscrivent dans la lignée des Jeux de Stoke Mandeville créés par le docteur Ludwig Guttmann en 1952 pour les blessés de la Seconde Guerre mondiale.

Structure du mouvement olympique

Les 3 principales parties constitutives du mouvement olympique sont le CIO, les Fédérations Internationales de Sports, et les Comités Nationaux Olympiques. À cela s'ajoutent le Comité d'Organisation des JO mais aussi les Fédérations nationales Olympiques, ainsi que les athlètes qui les composent.

Les valeurs du mouvement olympique

Le mouvement olympique porte 3 valeurs : l'excellence, l'amitié et le respect. Elles sont souvent minorées au regard de la devise olympique « Citius, Altius, Fortius – Communiter » (Plus vite, plus haut, plus fort – ensemble). Le dernier mot ensemble a été ajouté lors de la 138ème session, le 20 juillet 2021.

Transcendance des valeurs olympiques

Ces valeurs ont pour vocation de transcender le sport et de se véhiculer au-delà du sport de haut niveau, jusqu'à la vie quotidienne.

• L'excellence fait écho à l'idée de donner le meilleur de soi-même, qui dépasse le simple gain d'une médaille.
• L'amitié quant à elle renvoie à la volonté de rassemblement au travers des Jeux Olympiques et Paralympiques au sein d'une manifestation sportive pacifique. Il y a une volonté sous-jacente de dépasser tous les conflits (cf trêve olympique).
• Le respect se retrouve à la base de l'amitié mais s'appuie également sur les notions d'esprit d'équipe, de fair-play du sport (respect des adversaires, de l'arbitre, des règles, …). Il est aisé d'en faire le prolongement dans la vie quotidienne et face aux enjeux de société.

La charte d'éthique et de déontologie du CNOSF

Le CNOSF possède également une charte d'éthique et de déontologie qui a été adoptée le 10 mai 2012. Elle s'articule autour de 3 grands thèmes :

• L'esprit sportif et les valeurs du sport, consistant à définir les grands principes éthiques devant guider la façon de pratiquer et de s'investir dans le sport.
• Les règles déontologiques applicables plus spécifiquement aux acteurs du sport.
• Les principes directeurs pouvant guider les « partenaires » du sport.

Application de la charte

Par ailleurs, cette charte doit être transposée dans chacune des fédérations qui doivent elles aussi constituer en leur sein un comité d'éthique et de déontologie.