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Éléments d’esthétique

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Le théâtre-statique

Le drame statique de Maurice Maeterlinck

Le drame statique, proposé par Maurice Maeterlinck à la fin du XIX$^e$ siècle, célèbre porte-parole du mouvement belge, émancipe la définition du drame aristotélicien. Il propose de ralentir ou d'interrompre la construction de l'action pour donner à voir le monde invisible dans lequel toutes et tous vivent.

Une proposition critique du théâtre traditionnel

Il est une proposition critique à la progression dramatique de l'action imposée par Aristote, fondée sur la dynamique évolutive des relations humaines. Il y est question de renouveler les expressions multiples du mouvement quand il n'est pas pris dans une logique chronologique et apparemment dynamique de l'action.

La crise de l'action théâtrale

Il incarne donc ladite crise de l'action, interrompant la dynamique théâtrale logique, souvent narrative, des pièces de facture classique pour mieux voir, et partager par la présence des interprètes le frémissement de la vie intérieure, mais aussi le point culminant qu'est la mort. De fait, le théâtre de marionnettes constitue une facette fondamentale de son théâtre.

EN RÉSUMÉ

Le « théâtre pauvre » de Grotowski - 1971

Le théâtre pauvre de Grotowski

C'est Grotowski, disciple de Stanislavski, qui en est à l'origine. Écrit en 1971, il prône un art de l'acteur, dépuré de toutes les autres formes spectaculaires : dépouillement absolu et sans concession, refus systématique de tout ce qui n'est pas l'acteur, son corps et sa recherche de spiritualité intérieure. Le théâtre n'est plus une synthèse de disciplines diverses et variées mais l'essence même de l'humanité, de son cri premier, de sa relation métaphysique au monde.

Les principes du théâtre pauvre

Tous les effets doivent être produits par les interprètes eux-mêmes. La voix joue un rôle central. C'est donc un entraînement quotidien, ascétique et rigoureux, des actrices et acteurs, qui prévaut dans ce modèle.

La déconstruction de l'acteur

Le personnage n'est plus le résultat de la construction, et c'est l'inverse qui a lieu : les interprètes doivent se déconstruire pour parvenir à restituer l'origine du monde. C'est aussi une sorte de théâtre voyeuriste dans la mesure où l'acteur fait une offrande de lui-même au public, à travers l'action de son corps allié au drame « jouée ». C'est un effet miroir qui est prétendu avec le spectateur.

EN RÉSUMÉ

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