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Avec qui commerce la France ?

La France commerce avec de nombreux pays dans le monde, à la fois pour ses exportations (ce qu’elle vend) et ses importations (ce qu’elle achète). Voici un aperçu des principaux partenaires commerciaux de la France.

Principaux partenaires commerciaux de la France

1. Partenaires européens

L’Union européenne est la principale zone d’échanges de la France.

  • Allemagne : premier partenaire commercial, tant pour les exportations que les importations.
  • Italie, Espagne, Belgique, Pays-Bas : partenaires majeurs dans les deux sens.

Les échanges intra-européens représentent environ 55 à 60 % du commerce extérieur français.

2. Partenaires hors Union européenne

  • États-Unis : partenaire majeur, surtout pour les exportations (notamment dans l’aéronautique, les produits pharmaceutiques, le luxe).
  • Chine : importante pour les importations (électronique, textile, etc.), mais aussi destination croissante des exportations françaises.
  • Royaume-Uni : malgré le Brexit, il reste un partenaire significatif.
  • Suisse et Japon : autres partenaires importants dans les domaines de l’horlogerie, la chimie, ou la technologie.
  • Afrique (notamment Maghreb) : partenaire historique avec des échanges importants, notamment en énergie et produits agroalimentaires.

Produits échangés

Exportations françaises

  • Aéronautique (Airbus)
  • Produits pharmaceutiques
  • Agroalimentaire (vin, fromage, céréales, etc.)
  • Produits de luxe et cosmétiques
  • Automobiles

Importations françaises

  • Produits électroniques et informatiques
  • Hydrocarbures (pétrole, gaz)
  • Vêtements et textiles
  • Matériaux industriels et composants
  • Produits alimentaires exotiques

La taille et la distance pour estimer les flux commerciaux bilatéraux

À l’exception des Etats-Unis, les sept premiers partenaires commerciaux de la France sont tous des pays européens. Ce sont aussi les pays qui sont les plus proches. Cette situation se remarque pour l’intégralité ou presque des pays dans le monde : les pays commercent plus avec leurs voisins qu’avec les pays plus éloignés. Ils commercent également plus avec les grands pays qu’avec les plus petits. Le modèle gravitaire donne des fondations théoriques à ces phénomènes.

Les économistes ont repris la loi de Newton qui dit que « deux corps de masse M1 et M2 s’attirent mutuellement avec une force proportionnelle à chacune des masses et inversement proportionnelle au carré de la distance qui les sépare » pour construire cette relation : plus un pays est éloigné d’un autre et moins ils commercent, à taille comparable.

L’économie mondiale est-elle plus ou moins ouverte qu’auparavant ?

Pour répondre à la question de l’évolution de l’ouverture de l’économie mondiale sur la période récente, il est intéressant d’analyser l’évolution du taux d’ouverture. Ce ratio se calcule de la manière suivante : c’est le quotient de la somme des exportations et importations par le PIB mondial, que l’on divise par 2. Le FMI le calcule en valeur et en volume, le premier ne prenant pas en compte l’évolution des prix. On peut voir depuis 1985 que le taux d’ouverture a continuellement augmenté jusqu’en 2008, passant de 15% à 34% en volume (26% en valeur). Il a par la suite reflué du fait de la crise de 2008, s’établissant à 30% en 2009 avant de repartir à la hausse jusqu’en 2011 où il a atteint 32%. Depuis cette date, le taux d’ouverture stagne voire décline, s’établissant aux alentours de 31 % en volume et 22 % en valeur. Cela prouve que la dynamique d’ouverture s’est rompue sur la période récente.

L’évolution de la structure du commerce international

Il est intéressant de se demander si les exportations du commerce international ont gardé la même structure dans le temps. Pour répondre à cette question, on peut utiliser les données de l’Organisation mondiale du commerce, compilées depuis 1900. On peut y voir plusieurs éléments. Le premier est que le poids des produits agricoles est largement sur le déclin : alors que ces produits comptaient pour plus de la moitié du commerce dans les années 1900 (57%), elles représentent aujourd’hui 9% du total. En ce qui concerne les produits manufacturés, leur poids dans les exportations totales a largement augmenté : en 1900, ils ne représentaient que 40 %, contre plus de 65 % aujourd’hui. Le dernier élément que l’on peut analyser est le poids des combustibles et produits miniers dans le total : très fluctuant selon les cours des matières premières, il représente aujourd’hui 22 % du total, contre 3 % seulement en 1900 (28 % en 1980 au lendemain du choc pétrolier).

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