Lorsque la société absorbante est déjà propriétaire de titres de la société absorbée avant la fusion, un boni ou un mali peut apparaître lors de l’annulation de ces titres.

Le boni est égal à la différence positive entre l’actif net reçu x Taux de participation – Valeur comptable de la participation. Le boni est enregistré :

  • Pour la part détenue dans le bénéfice : en produits financiers (76)
  • Pour le boni résiduel : en capitaux propres (1042 – Prime de fusion).

On parle de mali lorsque cette différence est négative. Il peut être décomposé en 2 parties :

  • Le mali technique = (Plus-values latentes sur les actifs – Passifs non comptabilisés) – Taux de participation
  • Le complément de dépréciation = Mali de fusion global – Mali technique

Le mali technique en comptabilité doit être affecté aux différents actifs apportés (2081 – Mali de fusion sur actifs incorporels, 2187 – Mali de fusion sur actifs corporels, etc.)

Le mali technique est amorti selon les mêmes règles et durées que l’actif sous-jacent auquel il est affecté.

Les aspects comptables des apports partiels d’actifs et des scissions sont similaires à ceux de la fusion.

Souvent, les fusions sont réalisées à titre rétroactif. C’est à la date de l’effet rétroactif que doivent être évalués les apports.