Les sociétés excédant 2 seuils sur 3 (24 M€ de bilan, 48 M€ et 250 salariés) ont l’obligation de publier des comptes consolidés. Les sociétés cotées dans l’Union européenne ont l’obligation de publier leurs comptes consolidés selon la norme IFRS, d’inspiration anglo-saxonne. Sont incluses dans le périmètre, les sociétés sous contrôle exclusif, conjoint ou sous influence notable. Les principales difficultés liées à la consolidation tiennent à la prise en compte du goodwill (écart entre juste valeur et fonds propres), la fiscalité différée, la présence d’intérêts minoritaires, les contrats de location et les instruments financiers.
La structure financière est analysée à travers l’investissement, le niveau d’endettement et des capitaux propres, ainsi que le BFR. L’analyse de la rentabilité s’opère à travers les P&L (profit and loss), équivalents des soldes intermédiaires de gestion en France. On y retrouve des indicateurs clés tels l’EBITDA, l’EBIT (ou REX) et le résultat opérationnel. On utilise également régulièrement le ROCE (rentabilité économique) et le ROE (rentabilité financière). Outre la structure et la rentabilité, l’analyse de la trésorerie est facilitée par l’analyse du tableau de flux de trésorerie, obligatoire en normes IFRS. Il permet de distinguer les flux de trésorerie d’activité, d’investissement et de financement.