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Travaux et gestion des risques

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Apprécier les besoins en travaux du bien

Introduction

L’état technique d’un bien immobilier conditionne sa valeur, sa sécurité, sa performance énergétique et son attractivité. Le professionnel doit être capable d’identifier les besoins en travaux, que ce soit pour assurer la conformité, améliorer le confort ou anticiper les dégradations. Cette appréciation constitue une base indispensable pour conseiller le client dans ses projets d’entretien, de rénovation ou de valorisation.

1. Analyser l’état général du bien

L’analyse technique doit être structurée et porter sur :

  • L’état de la structure (murs, planchers, toiture).
  • La performance énergétique (isolation, équipements de chauffage, ventilation).
  • La sécurité (installations électriques, gaz, présence d’amiante ou de plomb).
  • La salubrité (humidité, moisissures, ventilation).

Le professionnel peut s’appuyer sur des documents comme le diagnostic technique global (DTG) ou le rapport de diagnostics obligatoires (DPE, électricité, etc.).

2. Identifier les travaux obligatoires ou prioritaires

Il faut distinguer :

  • Les travaux réglementaires (ex. : mise en conformité électrique, remplacement de chaudières obsolètes),
  • Les travaux liés à l’occupation (remise en état avant relocation, réparation de dommages).
  • Les travaux de performance (isolation, changement de fenêtres).
  • Les travaux à visée patrimoniale (valorisation du bien pour la vente ou la location).

Une hiérarchisation des besoins permet d’établir un plan de travaux à court, moyen et long terme.

3. Estimer les coûts et impacts des travaux

Il est important de fournir :

  • Une estimation du coût des travaux envisagés.
  • Une analyse du retour sur investissement (valorisation du bien, économies d’énergie).
  • Une évaluation des aides mobilisables.

Cette analyse permet d’éclairer les choix du client et de l’orienter vers les solutions les plus adaptées.

Conclusion

Apprécier les besoins en travaux suppose à la fois une expertise technique et une capacité à hiérarchiser les interventions. Le professionnel joue un rôle de conseil essentiel dans l’anticipation des travaux, leur planification et leur justification économique.

Accompagner le client dans les différentes opérations de l'immeuble

Introduction

Que le client soit propriétaire bailleur, copropriétaire, ou investisseur, il peut être confronté à des projets d’envergure concernant son bien ou l’immeuble dans son ensemble. Le professionnel a alors un rôle d’accompagnateur : il facilite la compréhension, sécurise le projet et met en relation les bons interlocuteurs pour garantir le bon déroulement des opérations.

1. Clarifier la nature du projet

Il convient d’identifier le type d’opération :

  • Construction neuve, relevant de la maîtrise d’ouvrage complète.
  • Entretien courant, lié à la maintenance régulière (nettoyage, vérification des équipements).
  • Rénovation, visant à améliorer l’existant (performance énergétique, confort).
  • Réhabilitation, impliquant des travaux lourds sur la structure ou les usages du bâtiment.

Chaque opération implique des obligations techniques, juridiques et administratives différentes.

2. Informer sur les démarches et les interlocuteurs

Le professionnel doit informer le client sur :

  • Les autorisations nécessaires (permis de construire, déclaration préalable).
  • Les acteurs à mobiliser : architecte, maître d’œuvre, bureau d’études, entreprises du bâtiment.
  • Les aides financières et subventions disponibles.
  • Les obligations contractuelles : contrats de travaux, garanties (décennale, parfait achèvement, etc.).

Cette phase de préparation est essentielle pour éviter les litiges et les erreurs.

3. Suivre l’exécution du projet et sa conformité

Même si le professionnel n’est pas maître d’œuvre, il peut :

  • Assurer un suivi régulier de l’avancement des travaux.
  • Vérifier la conformité des interventions aux devis et au cadre réglementaire.
  • Accompagner le client jusqu’à la réception des travaux.
  • S’assurer de la levée des réserves éventuelles.

Ce rôle de médiateur et de facilitateur renforce la satisfaction du client et sécurise son projet.

Conclusion

L’accompagnement dans les opérations techniques est une mission transversale du professionnel de l’immobilier. Il s’agit d’un appui à la décision, à la mise en œuvre et au suivi, avec pour objectif la qualité du bâti, la valorisation du patrimoine, et la satisfaction durable du client.

Informer le client en matière de risque et sinistre commun

Introduction

Dans un immeuble ou un bien immobilier, des sinistres peuvent survenir à tout moment : dégât des eaux, incendie, bris de glace, vol… Le professionnel de l’immobilier a la responsabilité d’informer ses clients sur la nature des risques, les assurances obligatoires, les procédures en cas de sinistre et les précautions à prendre. Cette mission vise à sécuriser le bien, ses occupants et les tiers.

1. Identifier les risques courants

Les principaux sinistres observés dans la gestion locative ou en copropriété sont :

  • Le dégât des eaux, souvent lié à une fuite, à une canalisation bouchée ou à un débordement.
  • L’incendie, dont l’origine peut être électrique, domestique ou extérieure.
  • Le vol ou vandalisme, notamment dans les parties communes.
  • Le bris de glace sur fenêtres, portes, vitrines, etc.

Ces risques doivent être identifiés dans l’état des lieux, les contrats et les échanges avec le client.

2. Informer sur les assurances obligatoires

Plusieurs assurances sont obligatoires ou fortement recommandées :

  • L’assurance habitation (obligatoire pour le locataire).
  • L’assurance propriétaire non occupant (PNO), obligatoire pour les copropriétaires.
  • La multirisque immeuble souscrite par le syndic pour la copropriété.

Le professionnel doit s’assurer que chaque partie est bien couverte et informée des conditions de déclaration, franchises et garanties.

3. Expliquer la procédure de gestion d’un sinistre

En cas de sinistre, il faut :

  • Déclarer l’événement dans les cinq jours ouvrés à l’assureur.
  • Prendre des photos et conserver les justificatifs.
  • Informer le syndic (si sinistre collectif), le bailleur ou l’agence.
  • Coopérer à l’expertise et suivre les démarches de réparation.

Une bonne réactivité permet de limiter les dégâts, de fluidifier les échanges entre assureurs et d’indemniser rapidement.

Conclusion

Informer sur les risques et les sinistres communs, c’est prévenir les mauvaises surprises, responsabiliser les parties et sécuriser le patrimoine. Le professionnel joue un rôle de relais essentiel entre les occupants, les gestionnaires et les assureurs.

Informer le client en matière de risque et sinistre liés au changement climatique

Introduction

Le réchauffement climatique accentue la fréquence et la gravité de certains sinistres naturels : inondations, sécheresses, tempêtes, canicules, etc. Ces événements engendrent des dommages coûteux et parfois durables. Le professionnel de l’immobilier doit anticiper ces risques, informer ses clients et les orienter vers des solutions adaptées.

1. Repérer les zones à risques climatiques

Certains biens sont situés dans des zones sensibles :

  • Zones inondables, identifiées dans le plan de prévention des risques inondation (PPRI).
  • Zones exposées au retrait-gonflement des argiles, entraînant des fissures structurelles.
  • Régions soumises à des tempêtes, feux de forêt ou vagues de chaleur récurrentes.

Le professionnel s’appuie sur des documents comme l’ERP (état des risques et pollutions), la carte des aléas climatiques, ou le DDT (dossier de diagnostic technique).

2. Expliquer les impacts potentiels des sinistres climatiques

Les conséquences peuvent être :

  • Matérielles : fissures, affaissements, inondations de sous-sols, surchauffe des logements mal isolés.
  • Financières : augmentation des primes d’assurance, dévalorisation du bien.
  • Juridiques : impossibilité d’obtenir un permis ou de réaliser des travaux sans mise en conformité.

Il faut également prévenir les conséquences sur la santé, le confort et la sécurité.

3. Informer sur les assurances et aides spécifiques

En cas de catastrophe naturelle, l’état peut publier un arrêté de reconnaissance déclenchant :

  • L’indemnisation via la garantie catastrophes naturelles (cat’ nat »).
  • Des aides publiques à la réparation ou à la relocalisation.

Le client doit être informé de ses obligations d’assurance et des démarches à engager après un sinistre climatique.

Conclusion

L’évolution du climat transforme les risques immobiliers. Le professionnel doit intégrer cette réalité dans sa mission d’information, afin d’orienter ses clients vers des choix plus résilients, plus sûrs et mieux assurés.

Accompagner le client dans la prévention des risques et la gestion des sinistres

Introduction

Prévenir les risques et bien gérer les sinistres sont deux volets essentiels de la sécurisation d’un projet immobilier. Que le client soit propriétaire, copropriétaire ou locataire, le professionnel a un rôle d’information, d’anticipation et d’accompagnement. Son expertise contribue à limiter les dommages matériels et financiers, à fluidifier les démarches en cas d’incident, et à renforcer la confiance dans la gestion du bien.

1. Identifier les risques auxquels le bien est exposé

Chaque bien immobilier présente un certain nombre de vulnérabilités, selon sa localisation, sa structure, son usage :

  • Risques climatiques : inondations, tempêtes, sécheresses, canicules.
  • Risques techniques : installation électrique vétuste, canalisation ancienne, toiture endommagée.
  • Risques d’usage : incendie domestique, vandalisme, trouble de voisinage.
  • Risques liés au non-respect des normes (sécurité, accessibilité, salubrité).

Le professionnel s’appuie sur des diagnostics techniques (DPE, électricité, gaz, ERP) et sur sa connaissance du bâtiment pour informer son client.

2. Mettre en place des mesures de prévention adaptées

Prévenir un sinistre, c’est d’abord réduire l’exposition au risque. Cela peut passer par :

  • Des travaux de sécurisation (vétusté, étanchéité, ventilation).
  • Des systèmes de protection (alarme, détecteur de fumée, clapets anti-retour).
  • Une bonne signalisation et organisation des parties communes (copropriété).
  • La souscription d’assurances couvrant les bons risques (PNO, multirisque immeuble, responsabilité civile, etc.).

Le professionnel oriente son client vers les mesures préventives prioritaires selon les caractéristiques du bien.

3. Accompagner en cas de sinistre

Lorsque survient un sinistre, le professionnel a pour mission de :

  • Informer immédiatement le client sur les démarches à engager.
  • Aider à déclarer le sinistre auprès de l’assurance dans les délais légaux (souvent cinq jours ouvrés).
  • Mettre en relation avec l’expert mandaté.
  • Organiser les réparations et relogements d’urgence si nécessaire.
  • Suivre les délais et relancer les interlocuteurs en cas de blocage.

En copropriété, le syndic coordonne avec l’assurance collective et les parties concernées.

4. Sécuriser la gestion administrative et financière du dossier

Le professionnel s’assure que :

  • Les pièces justificatives (photos, devis, constats) sont bien conservées.
  • Les échanges avec l’assurance sont tracés et centralisés.
  • Le montant des indemnisations est cohérent avec les dommages subis.
  • Les travaux de remise en état sont suivis jusqu’à leur réalisation complète.

Cette rigueur permet au client de traverser l’épreuve avec moins de stress et plus d’efficacité.

Conclusion

Accompagner le client dans la prévention des risques et la gestion des sinistres, c’est agir en amont et en aval d’un événement. C’est lui offrir une sécurité juridique, technique et financière. Ce rôle de conseil, de coordination et de soutien valorise la mission du professionnel de l’immobilier.

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