André Breton, figure emblématique du surréalisme, a marqué l’histoire de la littérature et de l’art. Né en 1896 et disparu en 1966, cet écrivain et poète français a laissé derrière lui une œuvre riche et influente.
Fils unique de Louis-Justin Breton, gendarme, et Marguerite-Marie-Eugénie Le Gouguès, ancienne couturière, il grandit dans une famille de la petite bourgeoisie catholique.
Ses premières années sont marquées par une éducation stricte imposée par sa mère. Dès son jeune âge, il montre un intérêt marqué pour la littérature et l’art.
En 1913, il commence des études de médecine à Paris, où il s’intéresse particulièrement à la psychiatrie. En 1915, il est mobilisé et affecté à la 2e section d’infirmiers militaires à Nantes. Là, il fait la connaissance de figures influentes comme Guillaume Apollinaire. En 1916, il est transféré au centre neuropsychiatrique de Saint-Dizier.
Cette période est marquée par son intérêt croissant pour la psychiatrie et la psychanalyse, influencé par les théories de Freud. Il abandonne définitivement ses études de médecine en 1920.
Son expérience auprès des soldats psychotiques et ses échanges avec Jacques Vaché à Nantes marquent profondément sa pensée. Ces rencontres et découvertes l’amènent à s’immerger dans le mouvement dadaïste, jetant les bases du surréalisme.
Il commence à expérimenter l’écriture automatique, processus qui deviendra central pour la formation de ses idées surréalistes dans sa pratique littéraire.