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Le phénotype immunitaire

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La mémoire immunitaire

Lors d’un premier contact avec un antigène, le corps se défend de façon plus lente que lorsqu’il rencontre pour la deuxième fois ce même antigène. Ceci met en évidence le fait que notre organisme possède une mémoire immunitaire qui permet de mettre en place une réponse secondaire plus efficace contre un pathogène rencontré préalablement. 

Les cellules mémoires sont les lymphocytes B, les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. Ces trois types de cellules ont pour propriétés une durée de vie largement supérieure aux autres cellules de même types mais n’ayant pas rencontré l’antigène en question. De plus elles ont un délai d’activation plus réduit et agissent donc plus rapidement. 

Enfin elles prolifèrent plus rapidement que les autres cellules non activés par la présence de l’antigène. Ces cellules viennent de la différenciation cellulaire qui a eu lieu lors du premier contact avec l’antigène : certaines cellules se sont transformées en plasmocytes et d’autres en cellules mémoires.

La maturation des lymphocytes B

Les lymphocytes B possèdent à leur surface des marqueurs biologiques ainsi que des anticorps. Ces anticorps sont spécifiques d’un antigène

Lors de l’entrée d’un pathogène dans l’organisme, certaines protéines portées à la surface de cet élément étranger vont être reconnues spécifiquement par les lymphocytes B. Ces lymphocytes pourront alors être sélectionnés pour le processus de prolifération clonale. Ce processus consiste en la multiplication du nombre de lymphocytes B reconnaissant l’antigène et en leur différenciation en plasmocytes, cellules productrices d’anticorps. 

Les anticorps produits en grand nombre seront présents sur le lieu de l’infection mais aussi dans le sérum de l’individu, d’où le terme de séropositivité. Cette action ciblant un antigène spécifique a pour origine la réponse immunitaire adaptative.

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