Lors d’un premier contact avec un antigène, le corps se défend de façon plus lente que lorsqu’il rencontre pour la deuxième fois ce même antigène. Ceci met en évidence le fait que notre organisme possède une mémoire immunitaire qui permet de mettre en place une réponse secondaire plus efficace contre un pathogène rencontré préalablement.
Les cellules mémoires sont les lymphocytes B, les lymphocytes T4 et les lymphocytes T8. Ces trois types de cellules ont pour propriétés une durée de vie largement supérieure aux autres cellules de même types mais n’ayant pas rencontré l’antigène en question. De plus elles ont un délai d’activation plus réduit et agissent donc plus rapidement.
Enfin elles prolifèrent plus rapidement que les autres cellules non activés par la présence de l’antigène. Ces cellules viennent de la différenciation cellulaire qui a eu lieu lors du premier contact avec l’antigène : certaines cellules se sont transformées en plasmocytes et d’autres en cellules mémoires.