La Chine a suivi plusieurs orientations économiques. Le modèle maoïste, avec le « Grand Bond en avant », place l’agriculture comme fondement de l’économie (avec la collectivisation) et l’industrie lourde comme facteur dirigeant. Ce modèle économique et la « Révolution culturelle » ne débouchent pas sur un véritable développement.

À partir de 1978, commence la démaoïsation. La politique des « Quatre Modernisations » est lancée. La Chine s’engage dans une double ouverture, intérieure et extérieure à partir de 1984. Ces réformes font appel à l’économie de marché. La Chine s’ouvre aux investisseurs étrangers attirés par des conditions favorables (coûts salariaux faibles, absence de syndicalisme libre). L’industrie d’exportation devient le principal facteur de développement du pays. Depuis 2003, la Chine met en place « les trois représentativités » : priorité à la production économique, au développement culturel et au consensus politique. L’organisation privilégie les IDE.

Aujourd’hui, l’agriculture demeure le secteur prioritaire et contribue à 9 % du PIB. La décollectivisation des terres s’est accompagnée d’une redistribution de lots sur une base familiale. L’État encourage la Révolution verte. L’industrie participe à près de la moitié du PIB du pays. L’État contrôle certains secteurs. Les entreprises privées se multiplient et les multinationales sont attirées par la frénésie de consommation. Le commerce extérieur représente plus de 40 % du PIB. La Chine dégage d’énormes excédents commerciaux Les zones économiques spéciales sur la côte méridionale sont les instruments de cette ouverture.

Le système économique reste d’inspiration marxiste-léniniste.

Depuis la mise en place de l’économie de marché, la Chine connaît une des croissances les plus importantes du monde et des inégalités sociales et spatiales. Les services publics souffrent d’insuffisance.