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L'immunité adaptative

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Le VIH

Le syndrome d’immunodéficience acquise est une pathologie causée par un rétrovirus nommé Virus de l’Immunodéficience Humaine (VIH). Ce virus se transmet par voie sexuelle et voie sanguine. Le VIH infecte les lymphocytes T 4

Au cours de l’infection du VIH différentes phases peuvent être distinguées : la primo-infection est la première phase où les symptômes sont semblables à des symptômes grippaux. Durant cette phase le système immunitaire lutte fortement et arrive à abaisser le nombre de particules virales. 

S’ensuit la phase d’infection chronique où le virus se multiplie. Cette phase peut durer plusieurs années. 

Enfin la phase SIDA correspond à l’épuisement du système immunitaire et de l’organisme en générale. Elle est caractérisée par de nombreuses infections opportunistes ainsi qu’un amaigrissement.

Ces conditions conduisent à la mort de l’individu. La trithérapie permet à de nombreux patients de maintenir le virus à un niveau très bas prolongeant ainsi leur espérance de vie.

La vaccination

La vaccination est basée sur l’existence d’une mémoire immunitaire. Un antigène est injecté à un organisme pour provoquer une réponse innée puis une réponse adaptative qui va produire un lot de lymphocytes B mémoires

Ces lymphocytes vont permettre une réponse beaucoup plus rapide et plus forte lors de la deuxième rencontre de l’organisme avec l’antigène. 

Origine de l’antigène injecté : 

  • Agents infectieux vivants mais atténués
  • Agents infectieux tués
  • Fragments cellulaires
  • Toxines 

Selon l’antigène utilisé, un vaccin peut nécessiter une ou plusieurs injections appelées rappel. L’origine de l’antigène peut aussi nécessiter l’utilisation d’adjuvants, molécules qui augmentent la réponse immunitaire.
La vaccination mime une réponse immunitaire naturelle sans danger pour l’individu vacciné.

Les anticorps

L’immunité adaptative peut mettre en œuvre une réponse humorale assurée par les anticorps. Les anticorps sont des protéines aussi appelés immunoglobulines

Ils sont sécrétés par les plasmocytes et circulent dans le sang et la lymphe. Ils possèdent la capacité de fixer l’antigène à l’origine de leur production afin que celui-ci soit ciblé par les phagocytes. 

Tous les anticorps ont une structure commune : 

  • Deux chaînes polypeptidiques légères et deux chaînes polypeptidiques lourdes, identiques deux à deux
  • Chaque chaîne possède une région variable et une région constante
  • Les régions variables des chaînes lourdes et légères s’associent pour former le site de fixation de l’antigène. 
    Un anticorps possède donc deux sites de fixation spécifique d’un antigène.
  • Les régions constantes des chaînes lourdes forment un site de fixation pouvant être reconnu par les cellules phagocytaires. Celles-ci vont pouvoir s’associer à l’anticorps et détruire l’antigène sur lequel l’anticorps s’est fixé par phagocytose.

L'origine des anticorps

L’entrée d’un agent étranger dans l’organisme provoque une réaction inflammatoire. Durant cette réaction les cellules phagocytaires vont ensuite aller présenter l’antigène

Cet antigène est porté par la membrane plasmique des cellules associé aux marqueurs du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH). Les lymphocytes T 4 interagissent avec les cellules présentatrices d’antigène. 

Grâce à cette interaction les lymphocytes T 4 vont sécréter une molécule : l’interleukine 2. Cette molécule provoque la prolifération clonale et la différenciation de ces cellules en lymphocytes T auxiliaires. 

Grâce à ces lymphocytes T auxiliaires, les lymphocytes B vont se différencier en plasmocytes et sécréter de nombreux anticorps dirigés contre l’antigène de l’agent étranger.

L'immunité adaptative

L’immunité adaptative est basée sur une reconnaissance spécifique des antigènes par des molécules ou des cellules. L’immunité adaptative se met en place plus tardivement que la réponse innée mais elle est plus spécifique. 

  • La réponse adaptative humorale : Elle dépend de la production d’anticorps spécifiques de l’antigène à combattre. Les plasmocytes vont produire des anticorps suite à la présentation de l’antigène par les cellules présentatrices d’antigènes (CPA). Ces anticorps vont se fixer sur l’antigène et entraîner sa destruction. 
  • La réponse adaptative cellulaire : Cette immunité n’est possible qu’après une phase de sélection clonale. Seuls les lymphocytes T pouvant reconnaître spécifiquement un antigène vont être sélectionnés et clonés pour agir contre les cellules infectées. Les lymphocytes T se différencient en lymphocytes T cytotoxiques (T CD8) et détruisent les cellules infectées.

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