En surface, la matière est simplement translatée des dorsales vers les zones de subduction. Sous l'effet du refroidissement, cette matière devient cassante et constitue de grandes plaques. C'est ce mouvement, appelé tectonique des plaques, qui donne lieu à la dérive des continents. Elle peut engendrer de lourdes conséquences sur la planète terrestre
La tectonique des plaques est le déplacement qu’effectuent les plaques situées sous la croûte terrestre et qui entrainent la dérive des continents, la formation des dorsales océaniques, des volcans, des montagnes et aussi des tremblements de terre. Ce phénomène est dû à l’accumulation de la chaleur sous une plaque continentale, ce qui définit la convection mantellique qui est le moteur de la tectonique des plaques. Selon cette théorie, la lithosphère est divisée en plusieurs plaques d’une épaisseur de 10 à 100 km qui flottent et se déplacent sur l'asthénosphère, une couche ductile située juste en dessous.
I. Dérive des continents
Au début du 20e siècle, Alfred Wegener, élabore la théorie de la « dérive des continents » présentant la dislocation d’un supercontinent : la Pangée, qui aurait commencé à se fragmenter il y a environ 200 millions d'années. Les fragments résultants ont ensuite dérivé pour former les continents actuels. Il s’appuie sur plusieurs arguments : arguments géographiques (la correspondance entre les formes des continents) ; arguments géologiques (la correspondance, après emboîtement des continents aujourd’hui disjoints, des grandes structures géologiques : cratons, boucliers, chaînes de montagne, failles) arguments paléontologiques (les analogies des faunes et des flores fossiles qui imposent des liaisons intercontinentales) et arguments paléoclimatiques (les traces glaciaires qui ne peuvent se comprendre que si les continents du Gondwana ont été autrefois réunis).
Bien que la théorie de la dérive des continents ait été largement rejetée lors de sa première proposition, elle a finalement été intégrée dans la théorie moderne de la tectonique des plaques. En effet, sa théorie a été validée par des données complémentaires dont des arguments cinématiques (des mesures du déplacement des plaques lithosphériques révélées par GPS ou par datation des fonds océaniques ont été réalisées).