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Structure interne du globe terrestre

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Structure interne du globe terrestre – Partie 1

I. Les séismes et la structure interne du globe terrestre

Un séisme est un branlement brutal du sol provoqué par l’arrivée d’ondes créées en profondeur à la suite d’une rupture et d’un mouvement brusque de deux compartiments lithosphériques. La conséquence est une libération instantanée d’énergie. Le foyer du séisme (hypocentre) est le point où débute le mouvement, l’épicentre est sa projection sur la surface terrestre et correspond au lieu où la secousse est maximale. Un tremblement de terre peut être superficiel (foyer à moins de 60 km de profondeur), intermédiaire, (de 60 à 300 km) ou profond (plus de 300 km). La rupture se fait par formation d’une faille ou activation d’une faille ancienne. 

Intensité et magnitude

Les scientifiques ont défini plusieurs échelles pour classer et caractériser les tremblements de terre : elles se fondent sur l’observation des effets et des conséquences des séismes sur des indicateurs communs en un lieu donné (effets sur les personnes, les objets, les mobiliers, les constructions, l’environnement). Les échelles d’intensité les plus connues sont celle de Mercalli et l’echellle MSK. Ces deux échelles comprennent 12 degrés d’intensité, notées de I (intensité la plus faible) à XII (intensité la plus forte).

La magnitude, introduite par le sismologue Charles Francis Richter, détermine la puissance d’un séisme. Elle se calcule à partir des différents types d’ondes sismiques en tenant compte de divers paramètres comme la distance à l’épicentre ou la profondeur du foyer. La magnitude est une fonction logarithmique : quand l’amplitude des ondes sismiques est multipliée par 10, la magnitude augmente d’une unité. 

Les différents types d’ondes : les séismes génèrent des ondes qui se propagent à partir du foyer à des vitesses variables selon les milieux. On distingue les ondes de volume (P et S) qui se propagent dans toutes les directions et traversent la terre, et les ondes de surface (L) qui circulent parallèlement à la surface terrestre.

L’onde P, qui s’est propagée à une vitesse de l’ordre de 6 km par seconde, arrive la première. D’amplitude modérée, elle occasionne un mouvement vertical du sol, moins perceptible que celui accompagnant l’onde S. Elle donne parfois lieu à des manifestations sonores (« coup de canon » pour un séisme profond à courte distance, « grondement sourd » à plus grande distance).

L’onde S arrive après l’onde P, car sa vitesse de propagation est plus faible, de l’ordre de 3.5 km/s. Son amplitude et ses périodes caractéristiques sont plus grandes que celles de l’onde P. Elle s’accompagne d’un mouvement horizontal de cisaillement du sol, fortement ressenti.

Structure interne du globe terrestre – Partie 2

II. Structure interne de la terre

Le globe terrestre, d’un rayon de 6370 km, renferme des enveloppes : la croûte terrestre, le manteau et le noyau. Ces diverses couches concentriques superposées, qui ont des densités croissantes avec la profondeur, ne sont pas composées des mêmes roches et ont des propriétés physiques différentes.

La croûte terrestre, solide, est de faible épaisseur (6-7 km sous les océans à plus de 50 km sous les continents).

Le manteau est divisé en Manteau supérieur (compris entre la discontinuité de Moho et 670 km de profondeur) et le Manteau inférieur (de 670 km de profondeur à la limite avec le Noyau, à 2900 km de profondeur où se situe la discontinuité de Gutenberg). La partie supérieure, froide du Manteau supérieur, constitue avec la croûte terrestre la Lithosphère. La lithosphère est délimitée, grâce à la LVZ de l’asthénosphère, partie visqueuse du Manteau supérieur. 

Le Noyau, constitué à presque 90% de fer, est divisé par la discontinuité de Lehman (située à 5100 km) en Noyau externe (liquide et très peu visqueux) et Noyau interne, solide.

Structure interne du globe terrestre – Partie 3

III. L’origine et la manifestation de l’énergie interne du globe terrestre

L’énergie interne du globe provient principalement de la désintégration des éléments radioactifs contenus dans les roches des différentes enveloppes terrestres.

Le transfert de l’énergie géothermique depuis les profondeurs de la Terre vers les enveloppes superficielles est à l’origine d’un flux géothermique qui est émis en surface. L’énergie géothermique est transférée par conduction dans la lithosphère (propagation de proche en proche, sans mouvement de matière) et essentiellement par convection (impliquant des mouvements de matière à l’état solide). La convection au sein du manteau se manifeste par l’ascension de roches mantelliques chaudes et à l’état solide, et par le plongement de plaques de lithosphère océanique froide dans le manteau sous-jacent ; il se crée alors des courants de convection thermique à l’origine des mouvements des plaques lithosphériques.

IV. Les volcans et le volcanisme

Le volcanisme est un magmatisme qui se manifeste par une éruption du magma à la surface de l’écorce terrestre. On distingue différents types de volcanisme :

  • Le volcanisme inter-plaques : des zones de divergence (volcanisme basaltique effusif) et des zones de subduction (volcanisme andésitique des marges actives et des arcs insulaires, associé à une forte sismicité).
  • Le volcanisme intra-plaques : des rifts continentaux (volcanisme basaltique) et des points chauds (volcanisme basaltique d’origine mantellique des îles océaniques).

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