Entre le cytoplasme et le milieu extracellulaire, il existe de nombreux échanges : eau, substances dissoutes et particules massives.
I. Les échanges d’eau
Lorsque le cytoplasme et le milieu extracellulaire sont de même concentration (isotonie), il n’y a pas d’échange d’eau, mais des échanges d’eau s’établissent lorsqu’une différence de concentration s’établit entre ces deux milieux. Ces échanges d’eau correspondent au phénomène d’osmose.
L’osmose est une diffusion passive d’eau, à travers une membrane perméable, du milieu hypotonique (le moins concentré) vers le milieu hypertonique (le plus concentré).
1. Mise en évidence du phénomène d’osmose avec l’osmomètre de Pfeiffer
Un osmomètre de Pfeiffer dont la base est fermée par une membrane hémiperméable, est rempli d’eau sucrée et plongé dans un cristallisoir rempli d’eau distillée.
Résultat : le niveau de la solution sucrée monte de a à b et s’y stabilise. Le niveau de l’eau pure dans le cristallisoir baisse de h à h’ et y reste.
Explication : l’eau diffuse, à travers la membrane hémiperméable, du cristallisoir hypotonique vers l’osmomètre hypertonique : c’est un phénomène d’osmose.
2. Conséquences de l’osmose sur l’état des cellules
Une entrée d’eau dans la cellule entraîne une turgescence cellulaire caractérisée par un gonflement des vacuoles et une augmentation de la taille de la cellule. Chez la cellule animale, une forte turgescence peut conduire à l’éclatement de la cellule (hémolyse), ce qui n’est pas le cas chez la cellule végétale, du fait de la présence de paroi.
Une sortie d’eau de la cellule entraîne une plasmolyse cellulaire caractérisée par un rétrécissement des vacuoles et de la cellule. Chez la cellule végétale, on observe aussi un détachement de la membrane plasmique vis-à-vis de la paroi, sauf au niveau des plasmodesmes.
La plasmolyse et la turgescence sont deux états anormaux mais réversibles. Ainsi, une cellule plasmolysée peut, en absorbant de l’eau, reprendre son aspect initial : on parle de déplasmolyse.