go-back Retour

Les mouvements cellulaires

📝 Mini-cours GRATUIT

Les mouvements cellulaires – Partie 1

Les mouvements cellulaires sont des mouvements de déplacement externe ou interne du contenu cytoplasmique.

I. Les mouvements externes : la locomotion cellulaire

La locomotion cellulaire peut se faire grâce à des mouvements amiboïdes, des battements de flagelles ou de cils.

1- Les mouvements amiboïdes

La locomotion chez les amibes se fait par des mouvements d’extension et de rétraction du
cytoplasme pour donner des pseudopodes. Le nom de mouvements amiboïdes est donné à ce type de déplacement, mais que l’on rencontre chez certains protozoaires et eucaryotes métazoaires tels que les lymphocytes ou macrophages.

2- Les mouvements par les cils ou les flagelles

Les flagelles et les cils sont des organes locomoteurs en milieu aquatique. Leurs battements
provoquent soit un déplacement de l’eau par rapport à la cellule (nage), soit un déplacement de l’eau si la cellule est fixe (cellules ciliées de nombreux épithélium). Les battements des cils sont de types pendulaires et ceux des flagelles de types ondulants. Chaque battement comporte une phase active efficace et une phase passive de retour à la position initiale. La fréquence des battements est comprise entre 10 et 40 battements/seconde.

Les cils et flagelles des cellules eucaryotes sont constitués de centrioles constitués fondamentalement par 9 doublets de microtubules périphériques et un doublet central. La tige, ou axonème, est limitée par une membrane plasmique et contient une matrice dans laquelle se trouvent des microtubules longitudinaux, rectilignes et parallèles les uns aux autres.

Les mouvements du flagelle sont dus aux glissements entre les doublets des microtubules périphériques (et non à leurs raccourcissements) les uns par rapport aux autres, grâce à la dynéine, dans un mouvement hélicoïdal : exemple du spermatozoïde et de l’euglène.

Les cils possèdent une structure identique, ont des mouvements complexes en 3D, dits « en crochet », ce qui permet de balayer les liquides ou les particules dans une seule direction : exemple de la paramécie.

Les mouvements cellulaires – Partie 2

II. Les mouvements internes (la cyclose)

Chez toute cellule vivante, le contenu cytoplasmique est soumis à des courants internes entraînant dans tous les sens ses différents organites. Ces mouvements internes sont appelés le phénomène de cyclose. Ce dernier est lié à la présence de protéines fibreuses (actine et myosine) douées de propriétés contractiles et qui provoquent des mouvements du hyaloplasme, entraînant alors les organites dans des mouvements circulaires incessants. 

Dans les cellules végétales, la cyclose permet aux chloroplastes de se déplacer, ce qui leur permet de maximiser l’absorption de la lumière nécessaire à l'activité photosynthétique. La vitesse du mouvement est généralement influencée par l’exposition lumineuse, la température et le pH.

NOMAD EDUCATION

L’app unique pour réussir !