Le développement suppose une amélioration des conditions et de la qualité de vie d’une population. Pour mesurer le niveau de développement d’un pays, on se sert d’indicateurs tels que le PNB ou le PIB (quantitatif).

En 1990, le PNUD a calculé l’Indice de Développement Humain (qualitatif), construit à partir de trois éléments :

  • l’espérance de vie à la naissance ; 
  • le niveau d’instruction ;
  • et le revenu par habitant.

Enfin, l’indicateur de pauvreté humaine, calculé depuis 1997 par le PNUD, est la moyenne de trois éléments :

  • le pourcentage d’individus risquant de décéder avant l’âge de 40 ans ;
  • le pourcentage d’adultes analphabètes ;
  • et le pourcentage d’individus n’ayant pas accès aux services premiers procurés par l’économie.

L’inégalité des richesses entre le Nord et le Sud montre que les pays développés concentrent les pouvoirs de décision et de commandement économiques et financiers et la maîtrise des technologies tandis que les pays en développement se caractérisent par la fragilité de leurs économies, leur faible intégration dans l’économie mondiale et leur endettement important. 

A l’intérieur de chaque pays s’opposent des régions bien intégrées dans les échanges mondiaux et des régions qui se trouvent à l’écart des dynamiques de développement. A l’échelle régionale, les inégalités opposent villes et campagnes. Enfin, à l’échelle locale, les disparités sociales donnent lieu à des oppositions brutales dans le tissu des villes. 

Ces disparités apparaissent dans le niveau de vie, la répartition des revenus, le niveau d’industrialisation, la démographie, la nature des échanges commerciaux.