Les peuples africains se sont farouchement opposés à la domination coloniale. Leur résistance a revêtu deux principales formes : une forme armée et une forme pacifique.

I. La résistance armée

Plusieurs chefs africains se sont opposés aux armées des puissances coloniales. Des classes guerrières au service de la royauté ont existé dans tous les peuples africains. Cette lutte a pris la forme de guérillas menées par de grandes figures comme Béhanzin au Dahomey, Lat  Dior et El Hadj Omar au Sénégal, Samory en Guinée, le Mahdi au Soudan, le Rabah au Tchad. Les Européens viennent à bout de ces résistants grâce à une supériorité armée mais surtout au manque d’unité et de coordination des chefs locaux.

II. La résistance pacifique

Malgré la domination politique et militaire, les Africains opposent une résistance culturelle et populaire aux Européens.

La résistance culturelle est menée par les chefs musulmans dans une bonne partie de l’Afrique. Sous la bannière de l’islam, certains chefs religieux comme Cheikh Ahmadou Bamba ont limité la progression du christianisme et des valeurs européennes. D’autres peuples non musulmans ont utilisé des pratiques animistes pour se protéger des Européens.

La résistance populaire a pris la forme d’une non coopération et d’une désobéissance civile avec le refus du service militaire, de payer les impôts etc. Une des grandes figures de cette forme de lutte est Aline Sitoé Diatta en Casamance.

Malgré leur échec militaire lié à leur manque de moyens pour faire face aux puissances européennes, les résistants africains ont ralenti la progression des colons et permis la conservation de beaucoup de valeurs africaines