L’évolution de la population mondiale résulte du rapport entre le nombre de naissances et le nombre de décès. Ces mouvements de population dans le temps sont connus grâce aux opérations de recensement, aux estimations, aux sondages, effectués dans le temps.
L’accroissement de la population mondiale date de deux siècles. La transition démographique, inspirée par Adolphe Landry, permet d’expliquer les différences des rythmes de croissance de la population mondiale.
Schématiquement, on observe trois phases : un régime démographique « primitif » (natalité forte - mortalité élevée), une forte baisse de la mortalité grâce aux progrès tandis que la natalité se maintient (l’accroissement naturel est alors à son comble) et finalement une diminution de la natalité, combinée au faible taux de mortalité, qui détermine l’équilibre « bas » (faible taux d’accroissement naturel).
La plupart des pays du Nord ont déjà achevé la transition démographique. Par contre, les pays du Sud en sont dans la deuxième phase.
Les conséquences sont que dans les pays industrialisés, la population vieillit. En Europe, l’indice synthétique de fécondité (ISF) est de moins en moins supérieur ou égal à 2,1. Le vieillissement de la population a pour conséquences des difficultés pour le financement de la protection sociale dans les domaines de la santé et de la retraite, etc.
Dans les pays en développement, le taux de fécondité est élevé. Les conséquences sont le sous-emploi, les problèmes de scolarisation, etc.
Les politiques démographiques sont par exemple : l’instauration d’un âge minimum réglementaire au mariage, les programmes d’incitation à l’utilisation de moyens contraceptifs, etc.