Les formes de pêche se distinguent selon le lieu et le matériel de pêche.

La pêche artisanale est la forme la plus ancienne en Afrique. Elle est diversifiée (types d’embarcations, matériel) et multiforme. Les embarcations sont souvent des pirogues en bois à voile ou à moteur. Les techniques peuvent être : la ligne à la main et la palangre (hameçon ou turlutte), la palangrotte (plusieurs hameçons et un lest), la ligne traînante, la pêche au filet.

La pêche industrielle, quant à elle, est pratiquée par des entreprises disposant d’importants capitaux avec des navires ayant des dimensions et des puissances motrices importantes (chalutiers de fonds ou chalutiers pélagiques). Ils pêchent en zones éloignées sur des longues durées.

Avec le temps, la pêche artisanale a évolué. Les pirogues ont vu leurs formes et leurs tailles s’améliorer. De plus, le matériel utilisé s’est modernisé (moteur hors-bord, GPS, nylon pour les filets, etc.). Enfin, la conservation des poissons à bord a progressé grâce aux glacières présentes dans les pirogues. La pêche industrielle a également évolué en augmentant notamment la puissance des moteurs et l’amélioration du matériel utilisé (puissance des treuils, sondeurs, congélateurs, etc.)

Avec le développement de la science sont apparues l’aquaculture (transformation du milieu aquatique) et la pisciculture (élevage d’animaux d’eau douce).

La pêche est un secteur très important car il offre de nombreux emplois. Aussi, les produits de la pêche apportent des protéines animales bénéfiques pour l’homme et pour les animaux. Cependant, la surexploitation a entraîné la rareté de la ressource et pourra compromettre la disponibilité de certaines espèces dans un proche avenir.