La préface, qui évoque les conditions de l'élaboration du roman et son contexte, critique de façon acerbe les excès du colonialisme et appelle les Français de métropole, notamment les intellectuels, à mettre fin aux abus.
Le chapitre 1 introduit le personnage de Batouala le « mokoundji », à travers une scène de réveil matinal au côté de sa favorite Yassigui'ndja ; il décrit longuement, de façon comique, le chien Djouma.
Le chapitre 2 présente la scène de la matinée où le partage des tâches se fait entre Batouala et Yassigui'ndja. S'ensuit alors un passage de réflexion sur les Blancs, exploiteurs étranges et inquiétants. Le déroulement de la journée continue avec un dialogue entre d'autres villages par tam-tams interposés au sujet de l'organisation de la fête des « Ga'nzas ». Le chapitre se clôt sur un panoramique nocturne après l'introduction du rival de Batouala, Bissini'ngui.
Le chapitre 3 présente plus en avant le personnage de Yassigui'ndja et expose la situation amoureuse de Batouala qui vit également avec huit autres compagnes. On apprend par la suite que Yassigui'ndja s'éprend de Bissini'ngui et doit le rencontrer, mais elle le surprend avec une autre femme ; décidant de repartir, elle est surprise par une panthère et ne doit son salut qu'à l'arrivée de Batouala et de son rival. Batouala commence dès lors à avoir des soupçons.
Le chapitre 4 prend place trois jours avant la fête ; au cours d'une joute verbale, Yassigui'ndja s'attaque à sa rivale I'ndouvoura au sujet de Bissini'ngui. Il se clôt sur une scène de tempête richement détaillée qui laisse place à la nuit et au calme sur un nouveau panorama.
Le chapitre 5 voit se réunir tous les villages de la région pour la fête des « Ga'nzas », s'ensuivent de longues palabres sur l'exploitation coloniale et le mépris des Blancs à leur encontre.
Le chapitre 6 décrit la fête rituelle des « Ga'nzas » qui marque le passage à l'âge adulte des garçons et des filles. L’apogée de la cérémonie est la circoncision et l'excision des jeunes aux rythmes des incantations, danses, chants et instruments traditionnels. À la suite de cette scène décrite dans les moindres détails, les participants sont dispersés par des agents coloniaux revenus tout juste en poste et le père de Batouala est retrouvé mort, sans doute en raison d'une trop forte ingestion d'alcool rituel.
Le chapitre 7 présente la cérémonie funèbre du père de Batouala et développe une longue réflexion sur l'importance de la coutume, fruit de la sagesse des anciens. Batouala y assiste en compagnie de son rival, tous deux mûrissent des plans de vengeance et sont conscients de la réciprocité de leurs desseins.
Le chapitre 8 développe le personnage de Bissini'ngui à travers l'épisode d'une rencontre avec Yassigui'ndja. S'ensuit une longue discussion où l'on apprend que cette dernière est jugée responsable de la mort du père de Batouala et se sent donc en danger de mort. Elle promet alors fidélité à Bissini'ngui, lui demandant de fuir avec elle, mais celui-ci lui propose d'attendre la fin des chasses, Bissini'ngui nourrissant le projet de rejoindre la milice à Bangui.
Le chapitre 9 présente Bissini'ngui en pleine réflexion nocturne sur le moyen d'assassiner son rival Batouala. Alors qu'il suit un sentier, il use de sa capacité à lire la brousse pour trouver son chemin et tombe nez à nez avec Batouala, sa mère et son chien.
Le chapitre 10 voit Batouala, complètement ivre, livrer ses secrets sur les mythes bandas à son rival, non sans quelques menaces. L'entrevue est interrompue par l'arrivée d'habitants perdus d'un village voisin, le projet de meurtre est remis à plus tard.
Le chapitre 11 décrit le processus de la chasse, détaille les méthodes de traque et de capture, les différents animaux, évoque une histoire singulière sur un Blanc chasseur de M'balas (éléphants) et s'achève sur le signal du début de chasse : un grand feu pour précipiter les animaux à la merci des chasseurs.
Le chapitre 12 décrit la scène de chasse, les bienfaits du feu et les différents rôles des chasseurs. En plein massacre, une panthère surgit ; se jetant de côté pour éviter la bête, Bissini'ngui évite de justesse la sagaie que Batouala lui avait lancée. En réaction à ce jet, la panthère blesse au ventre Batouala d'un coup de patte et s'enfuit.
Le chapitre 13 suit enfin la longue agonie de Batouala, implacable malgré tous les soins plus ou moins magiques apportés et au terme desquels est évoqué le partage de ses biens et de ses femmes. Le grand chef s'éteint sur des dernières paroles blâmant les Blancs et leur travail forcé pendant que Bissini'ngui et Yassigui'ndja s'unissent dans des étreintes amoureuses avant de s'enfuir dans la nuit.