Le bassin arachidier dispose des structures de transformation artisanales et modernes lui permettant de transformer les produits agricoles, halieutiques et de l’élevage.

Les structures de transformation artisanales

L'artisanat transforme les produits fournis par la nature, souvent avec du matériel rudimentaire. L'arachide est transformée pour donner de l'huile d'arachide, des pâtes d'arachide, du savon, des tourteaux, etc. Les femmes s'adonnent à des activités de transformation du poisson en utilisant des claies de séchage pour obtenir du poisson séché localement appelé « Kétiakh » ou fumé.

Les structures modernes de transformation

L'industrie est la forme de transformation moderne des produits et des matières premières. Les principales unités industrielles sont les huileries implantées à Kaolack et à Diourbel : la $\rm SONACOS$. Le matériel agricole est fabriqué par la $\rm SISMAR$ (Société Industrielle Sahélienne de Mécaniques, de Matériels Agricoles et de Représentations) à Pout. Le phosphate est exploité à Taïba par les $\rm ICS$ (Industries Chimiques du Sénégal). Il existe aussi une cimenterie : les Ciments du Sahel, des carrières de calcaire, etc. Une usine de production d'eau minérale est installée à Kirène.

Les relations entre ces structures

L'artisanat et l'industrie sont développés dans le bassin arachidier grâce aux activités du secteur primaire. Les produits artisanaux sont souvent fabriqués avec des matériels précaires tandis que dans le secteur de l'industrie, les machines prennent de plus en plus la place de l'homme. Ce qui entraîne une production plus rapide et plus importante. L'industrie dépend de l'artisanat qui lui fournit les matières premières. Certains matériaux utilisés par les artisans doivent d'abord faire l'objet d'une transformation industrielle, d'où un rapport de complémentarité. Enfin, les produits des deux secteurs sont souvent mis en concurrence sur les marchés.

Les deux secteurs rencontrent plusieurs problèmes comme : la difficulté d'écoulement au niveau des marchés locaux et nationaux, la précarité des moyens de production, la faiblesse des rendements, etc.