La zone sylvo-pastorale est un espace doté de plusieurs problèmes d'ordre physiques ou climatique. Dand un premier temps, l'aridité du Ferlo est défavorable à l'activité pastorale et rend cette zone très vulnérable à toute activité. Ainsi, plusieurs solutions ont été envisagées afin de fixer les éleveurs peuls.

Les problèmes du secteur

Les problèmes que rencontrent les habitants du Ferlo sont nombreux et divers. Il s'agit principalement de la situation géographique du secteur (rattachée à la zone sahélienne) qui n'est pas favorable aux précipitations, ce qui explique l'aridité de la zone, marquée par des températures élevées. Il y a aussi une végétation pauvre qui s'explique par la rareté des pluies, et qui entraîne naturellement la réduction des domaines de pâtures. On note également la pauvreté des sols (qui impacte sur les rendements agricoles), le manque d'infrastructures de communication (routes), l'absence d'industrie capable de booster l'exode rural, la faible urbanisation des localités, les feux de brousse, le caractère extensif de l'élevage, les conflits entre pasteurs et agriculteurs, l'insuffisance des ressources fourragères, les difficultés à recenser l'effectif total du cheptel etc.

Les perspectives de développement

Face aux multiples problèmes que rencontre la population du Ferlo, des solutions ont été apportées par l'État du Sénégal et certains organismes. Il s'agit notamment de la mise en place de réserves fourragères à Linguère, de la mise en place du Programme hydraulique pastoral avec la construction de forages, de l'amélioration des espèces par croisement et insémination artificielle, de l'installation de Centres de Recherche Zootechnique à Dahra (CRZ) et de l'élaboration d'un Programme de suivi écologique, etc. Avec tous ces efforts, on espère que le pastoralisme verra un jour ses meilleurs périodes dans le Ferlo.

Avec un climat sahélien, de faibles densités de population et un taux d'urbanisation faible, le Ferlo semble être naturellement désavantagé. Cependant, avec les efforts fournis par l'état et certains organismes, des programmes sont en train d'être élaborés afin de fixer les éleveurs peuls, d'augmenter le cheptel et de développer l'élevage local puis national.