Le Haut-Sénégal est une zone particulièrement rurale. La faiblesse du peuplement et l'immensité de la région n'ont pas favorisé un développement urbain conséquent.
L'organisation de l'espace
Le Haut-Sénégal comprend les régions administratives de Tambacounda et de Kédougou. La population est à 80% rurale. Les principaux centres urbains sont Tambacounda, Bakel et Kédougou. Ces villes ont plusieurs infrastructures hôtelières et ont, dans le passé, bénéficié du chemin de fer Dakar-Kidira, de la proximité avec la Gambie, le Mali et la Guinée et surtout de la présence du parc national de Niokolo Koba qui attire beaucoup de touristes. Les autres villes sont d'importance moyenne : Koussanar, Kidira, Goudiry, Salémata, Saraya. En raison de leur éloignement, ces villes jouent plutôt un rôle dans le secteur secondaire.
Les fonctions des localités
Les fonctions politico-administratives
La région de Tambacounda fait office de carrefour et de ville « capitale » de la région orientale. Elle est desservie par les voies bitumées et ferrées Dakar-Bamako et demeure un important carrefour international lorsqu'on se rend à l'ouest vers l'est (du Sénégal au Mali) ou lorsqu'on quitte le nord pour le sud (du Sénégal à la Gambie ou aux deux Guinée : Bissau et Conakry).
Les fonctions culturelles et touristiques
La région de Kédougou est une zone qui a de fortes potentialités culturelles avec ses minorités ethniques, les chutes d'eau de Dindéfélo, les monts Bassari et le pays Bédik. Bakel est un site touristique avec un riche patrimoine comme le fort Faidherbe, les trois tours militaires et le cimetière militaire français.
Le Sud-est du Sénégal demeure une zone faiblement urbanisée. Elle compte cependant de grandes villes et des zones rurales qui assurent des fonctions essentiellement politiques, culturelles et touristiques.