La région de Dakar et le littoral central concentrent différents types d'activités répartis en trois secteurs : primaire, secondaire et tertiaire. Ces diverses activités ont fait de cette zone la première région économique du pays.

Les activités du secteur primaire

Le secteur primaire est mal représenté à Dakar et à ses environs. Autrement dit, les principales activités de ce secteur : l'agriculture, l'élevage et la pêche, sont très faiblement représentées dans la région. Les Niayes, la seule zone à vocation agricole, constituent l'endroit favorable à l'agriculture. C'est un milieu original avec ses dunes et ses dépressions souvent inondées par l'affleurement de la nappe phréatique, et un climat relativement doux. C'est également une région caractérisée par la présence quasi-permanente de l'eau facilitant toute activité agricole. Les Niayes accueillent aussi une partie importante de l'aviculture et constituent la seconde zone arboricole grâce à la production des papayes, bananes, vin de palme et noix de coco.

En dehors de cette zone, l'agriculture est aussi développée dans l'ouest de la région de Thiès. Cette agriculture est accompagnée parfois d'une faible activité pastorale. La pêche est principalement notée dans la presqu'île du Cap-vert (Soumbédioune et port de Dakar) et quelques localités de la région de Thiès comme Mbour, Joal, Kayar et Mboro.

Les activités du secteur secondaire

Les industries constituent la principale activité du secteur secondaire. À Dakar, celles-ci sont plus ou moins représentées. Bien que Dakar soit bien mieux industrialisé que les autres régions du pays, les usines ne sont pas si nombreuses. En effet, celles-ci sont faiblement représentées au centre-ville et dans le reste de la région. Seul le littoral sud de la presqu'île du Cap-Vert, vers Yarakh, Hann, Bel-Air, est bien équipé en industrie. On retrouve dans cette partie de la région une pluralité d'usines à fonctions variées. Par exemple, on y retrouve des usines de transformation de poisson, des usines à fonction agro-alimentaire comme la SOBOA.

D'autres usines sont notées dans la région, comme SOCCOCIM, la cimenterie du département de Rufisque.

L'ouest de la région de Thiès est faiblement représenté en industries. Les deux grandes usines notées dans cette partie occidentale de la région administrative de Thiès sont : de l'usine Kirène et d'une autre cimenterie (Ciment du Sahel).

Les activités du secteur tertiaire

Le secteur tertiaire est composé des services formels et informels, les services des transports, services de communication, le tourisme, les activités administratives et politiques. Ce secteur connaît une croissance de près de $6$ % en 2016 et $7$ % en 2017. Ces bonnes performances s'appuient sur la bonne tenue des transports, des services d'hébergement et de restauration, des services financiers et des activités immobilières.

En 2016, le secteur des services contribue à $60$ % du PIB et emploie $22,4$ % de la population active. Il bénéficie en particulier de l'excellence des infrastructures de télécommunication, qui favorise des investissements dans les télé-services et l'internet. Ce secteur est en progression régulière, porté par le dynamisme des secteurs agricoles et industriels, notamment extractives, en 2015 et 2016.

L'activité de transport connaît une croissance robuste de $12$ % en 2016, suite à une progression de $9,5$% l'année précédente, grâce aux mesures prises pour fluidifier la gestion du trafic en sortie et en entrée du port de Dakar, à l'amélioration sensible du réseau routier et au développement de l'activité touristique. Pour 2017 l'ouverture des nouveaux tronçons de l'autoroute à péage sur l'axe Diamniadio-Thiès permettra l'amélioration du trafic routier. La poursuite de la modernisation du Port Autonome de Dakar (PAD), devrait fluidifier le transport maritime. La nouvelle compagnie aérienne Air Sénégal est également un facteur de croissance au plan de l'aérien ; le sous-secteur est attendu en progression de $13$ % en 2017.

Les activités économiques de la région de Dakar et du littoral central sont variées. Elles sont réparties en trois secteurs qui sont très mal répartis dans l'espace. Le secteur primaire est plus visible dans la zone des Niayes, tandis que les deux derniers secteurs sont observés à Dakar.