Notions de transduction et de Potentiel récepteur

  • La transduction sensorielle : la conversion du stimulus (physique ou chimique) par le récepteur en un potentiel électrique local appelé potentiel de récepteur.
  • Potentiel récepteur : C'est la variation du potentiel de repos variation du potentiel de repos (dépolarisation ou hyperpolarisation) de la membrane du récepteur sous l'effet du stimulus. Il s'agit d'un potentiel graduable, engendré au niveau du site transducteur de la fibre sensorielle. 

Au niveau du site générateur de la fibre sensorielle, le potentiel de récepteur, alors dit potentiel générateur, est traduit en potentiel d’action lorsque la valeur de ce potentiel de récepteur atteint le seuil d’ouverture des CVD présents au niveau de ce site générateur.

Calcul de la Vitesse de conduction

Trois principales méthodes sont utilisées 

  •  La méthode de Von Helmholtz avec deux enregistrements 

Le calcul de la vitesse de conduction se fait en plaçant d’abord les électrodes réceptrices à une distance $\bf d_1$ des électrodes excitatrices, puis on enregistre le potentiel d’action. Ensuite, les électrodes réceptrices sont déplacées à une distance $\bf d_2$ (supérieure ou inférieure à $\bf d_1$), puis un 2nd potentiel d’action est enregistré. 

La superposition des deux potentiels d’action de telle sorte que les artéfacts coïncident, permet de déterminer le temps parcouru par l’influx nerveux pour parcourir la distance d = d2 - d1.

La vitesse de conduction (m/s) se calcule à partir de la formule 

FORMULE À CODER

  • La détermination à partir d’un seul enregistrement.
  • La méthode graphique par le coefficient directeur.

Sens de conduction de l’influx nerveux

Conduction univoque (dans un seul sens : du péricaryon vers l’arborisation terminale) pour le neurone dans les conditions physiologiques.

Conduction équivoque (dans les deux sens) pour une fibre nerveuse isolée. 

Mode de conduction de l’influx nerveux

Dans une fibre amyélinisée : l’excitation de la fibre nerveuse en un point entraîne un changement de charge, l’extérieur devient négatif et l’intérieur positif. Ce changement de charge se propage le long de la fibre nerveuse de proche en proche, c’est la théorie de conduction continue des courants locaux.

Dans une fibre myélinisée : la gaine de myéline constitue un isolant, il ne peut y avoir de courant locaux et la membrane n’est polarisable qu’au niveau des nœuds de Ranvier. Les dépolarisations et les repolarisations se font donc d’un nœud de Ranvier à l’autre, c’est la théorie de la conduction saltatoire des courants locaux. 

Facteurs faisant varier la vitesse de conduction

Ce sont généralement 

  • le diamètre de la fibre (la vitesse conduction est plus élevée chez les fibres à diamètre élevé que celles à plus petit calibre) 
  • la température (18°C pour la grenouille, 37°C pour les mammifères) 
  • la nature de la fibre (existence ou non de myéline) 
  • l’espèce (mammifère et grenouille) 
  • le pH : le pH neutre peut entrainer une perturbation de la vitesse.