Si tu fais ton oral assis...
C’est généralement le cas pour les oraux de motivation dans le supérieur et pour les entretiens de recrutement et de sélection.
Tu arrives dans la pièce et on te propose de t’asseoir.
Je rappelle que tu t’assois après que le jury ou la personne qui t’auditionne t’ait invité(e) à le faire, pas avant... Évidemment, si, par extraordinaire, on ne te dit rien au bout de quelques secondes, tu es autorisé(e) à prendre place dès lors que le déroulé de l’entretien ou de l’épreuve prévoit un oral assis.
L'injonction du « Tiens-toi droit(e) ! » est aussi valable pour l’oral assis.
L’astuce du prof d’éloquence 🎓
Il faut cette fois veiller à s’assoir sur la première moitié de la chaise. On ne se cale pas au fond, le dos retenu par le dossier, ou carrément affalé. Etre assis suppose de la retenue, un dos là encore vertical, et une tête qui se tient également bien droite. Le buste peut être légèrement penché vers l’avant. Les mains peuvent prendre appui à hauteur des poignets ou des avant-bras sur la table, mais tu ne mets jamais tes coudes. Elles vont ensuite comme nous allons le voir s’animer pour accompagner le discours ou la présentation.
La minute d’entraînement 🏋
Tu t’entraînes à venir t’asseoir sur une chaise placée devant une table, en utilisant les conseils du Prof d’éloquence. Tu veilles surtout à ne pas t’avachir sur la chaise, à rester bien droit et à reprendre le contact visuel le plus rapidement possible avec tes examinateurs.
Si tu peux te filmer ou te faire filmer, c’est encore mieux. Tu refais l’exercice jusqu‘à ce que tu puisses le faire sans heurter la table, être mal positionné(e) ou tendu(e). Cela doit être naturel.
Fais l’exercice 5 fois de suite.