PHYSIQUE-CHIMIE
Balle de tennis de table

Question 1

Le celluloïd est inflammable, ce qui correspond au pictogramme C.

Question 2

Comme les réactifs se transforment en produits, il y a transformation de matière. Il s'agit donc d'une transformation chimique.

Question 3

$\rm C_3H_3N$

  • 3 atomes de carbone
  • 3 atomes d'hydrogène
  • 1 atome d'azote

Question 4.1

D'après le tableau périodique fourni, le numéro atomique, soit le nombre de protons de
l'azote est de 7.

Question 4.2

Comme un atome est électriquement neutre, le nombre de protons est égal au nombre
d'électrons, soit 7.

Question 5

D'après la chronophotographie, le mouvement suit une ligne droite, il est donc rectiligne.

Les positions sont de plus en plus éloignées, le mouvement est donc accéléré.

Question 6

Avec $h = 0,50 ~\rm m$, $m = 2,7 ~\rm g = 2,7 \times 10^{-3} \rm kg$, et $g = 9,8~ \rm N/kg$

$E_{pp1} = m \times g \times h = 2,7 \times 10^{-3} \times 9,8 \times 0,50 = 1,3 \times 10^{-2} ~\rm J$

Question 7

$E_c = \dfrac{1}{2} \times m \times v^2$

Avec $m$ la masse en kg et $v$ la vitesse en m/s.

Question 8

Comme l'énergie mécanique est conservée, nous avons :

$E_{m1} = E_{m5}$

$E_{pp1} + E_{c1} = E_{pp5} + E_{c5}$

La vitesse maximale est obtenue au point 5.

$E_{c1} = 0 ~\rm J$ comme la vitesse de la balle est nulle au point 1

$E_{pp5} = 0 ~\rm J$ comme la hauteur de la balle est nulle au point 5.

Nous avons alors :

$E_{c5} = E_{pp1}$

$\dfrac{1}{2} m \times (v_{max})^2 = m \times g \times h$

$(v_{max})^2 = 2 \times g \times h$

$v_{max} = \sqrt{2 \times g \times h}$

$v_{max} = \sqrt{2 \times 9,8 \times 0,50}$

$v_{max} = 3,1 ~\rm m/s$

 

SVT
Vers de terre et agriculture

Question 1

La photographie 1 correspond au moment où l'on dépose des déchets de cuisine (tartines, légumes...). Les tartines sont entières, les légumes également.

La photographie 2, située à droite, représente le lombricomposteur au bout de 7 jours après dépôt des déchets de cuisine. On remarque que :

  • Les déchets de cuisine ont disparu totalement comme les tartines ou presque complètement puisqu'il reste quelques traces de tomates.
  • La présence de vers de terre en surface de la terre.

Les vers de terre ont donc décomposé les déchets organiques (tartine, légumes...) en compost de grande qualité (mélange de matières organiques et minérales).

Question 2

Les vers de terre permettent d'enrichir le sol en nitrate et phosphate grâce à leur déjection.

La réponse est correcte.

Le document 1B montre que dans un sol de culture, il y a 1,7 mg/L de nitrates et 8,3 mg/L de phosphates. Alors que dans les déjections des vers de terre, il y a 22,0 mg/L de nitrates et 150,0 mg/L de phosphates. Les déjections de ver de terre sont donc riches en nitrates et en phosphates. Ce qui enrichit le sol en engrais.  

Les vers de terre fabriquent de la matière organique à partir de matières minérales.

La réponse est fausse.

Le document 1A explique que les vers de terre aident à mélanger et à décomposer les déchets organiques et non à les fabriquer. On voit notamment que les déchets organiques (tartine, légumes) ont disparu au bout de 7 jours.  

Le compost est riche en déjections de vers de terre.

La réponse est correcte.

Dans le document 1B, on voit sur les photographies la présence de vers de terre. Le sol contient donc de nombreuses déjections de vers de terre. Il est précisé que le compost est riche en nitrates et en phosphates. Le tableau du document 1B montre que les déjections de vers de terre en sont riches.

Il faut au moins un mois au ver de terre pour dégrader des déchets alimentaires.

La réponse est fausse.

Dans le document 1B, on remarque sur les deux photographies qu'il y a 7 jours de différence et on voit que les déchets alimentaires ont été quasiment totalement dégradés. Il suffit donc d’une semaine et non 1 mois.

Question 3

La première représentation est un histogramme qui montre l’évolution du nombre de vers de terre par m2 en fonction de deux fertilisants : un engrais chimique et le fumier.

Avec labour, on a 60 vers de terre par m2 pour l’engrais chimique et 190 vers de terre par m2 pour le fumier.

Le fumier permet d’obtenir 3 fois plus de vers de terre avec labour.

Sans labour, on a 200 vers de terre par m2 pour l’engrais chimique et 360 vers de terre par m2 pour le fumier.

Le fumier permet d’obtenir 1,8 fois plus de vers de terre sans labour.

Le mélange d’excréments d’animaux d’élevage mélangés à de la paille (fumier) permet d’obtenir un plus grand nombre de vers de terre par m2 par rapport à l’utilisation d’engrais chimique.

Si on compare les valeurs avec et sans labour, on remarque que sans retournement de la terre en profondeur avec une charrue (sans labour), on obtient un plus grand nombre de vers de terre par m2 quelle que soit la nature du fertilisant utilisé (engrais chimique ou fumier).

La seconde représentation montre l’évolution du nombre de vers de terre par m2 en fonction de la quantité de pesticides. Deux espèces de vers de terre sont étudiées : A. chlorotica (en trait plein) et L. castaneus (en pointillé).

En absence de pesticide, on a 25 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et environ 7 vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 1 unité arbitraire en pesticide, on a 21 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et environ 4 vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 2 unités arbitraires en pesticide, on a 17 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et environ 2 vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 3 unités arbitraires en pesticide, on a 14 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et environ 1 ver de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 4 unités arbitraires en pesticide, on a 12 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et il n’y a plus de vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 5 unités arbitraires en pesticide, on a 10 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et il n’y a plus de vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 6 unités arbitraires en pesticide, on a 8 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et il n’y a plus de vers de terre (L. castaneus) par m2.

Pour une quantité de 7 unités arbitraires en pesticide, on a 6 vers de terre (A. chlorotica) par m2 et il n’y a plus de vers de terre (L. castaneus) par m2.

On remarque, que quelle que soit l’espèce, plus la quantité de pesticides augmente, plus le nombre de vers de terre diminue.

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Le labour perturbe l'habitat du ver de terre et peut le tuer. Ce qui explique la diminution de leur nombre lors du retournement de la terre par la charrue.

Les pesticides peuvent être toxiques pour les vers de terre. Ce qui explique la diminution de leur nombre lorsque l'on en utilise. Il en est de même pour les engrais chimiques qui peuvent perturber le pH du sol.

Quant à l’utilisation de fumier qui est riche en excréments d'animaux, il apporte des nutriments essentiels au développement des vers de terre. Ce qui explique leur augmentation.

Question 4

L’utilisation de vers de terre, comme outils de gestion des agrosystèmes permet, d’une part, de mélanger les déchets organiques et d’autre part, de décomposer la matière organique en manière minérale. Les vers de terre enrichissent les sols en nitrates et en phosphates qui sont des engrais. Ce qui favorise la bonne croissance des plantes donc les cultures.  Et qui dit culture dit alimentation. Les vers de terre sont donc des alliés pour une agriculture naturelle et respectueuse de l’environnement. Il faut donc préserver les vers de terre puisqu’ils jouent un rôle important dans la fertilisation des sols donc la croissance des plantes.

Plusieurs pratiques agricoles sont donc à encourager :

L’utilisation de fumier comme fertilisant des sols. Il permet d’augmenter le nombre de vers de terre dans le sol. Ce qui permet d’amplifier l’enrichissement du sol en matière minérale. Le fumier étant des excréments d’animaux d’élevage mélangés à de la paille, ce fertilisant est naturel. L’agriculture biologique qui repose sur des pratiques respectant l’environnement est importante. Elle préserve la biodiversité par le compostage, la rotation de culture...

Cependant, l’utilisation des engrais chimiques et les pesticides sont à limiter. D’une part, ils diminuent le nombre de vers de terre dans le sol et d’autre part, ces produits sont dangereux pour la santé, souvent cancérigènes. Les personnes les plus exposées étant les agriculteurs. Ils polluent également les sols et perturbent la biodiversité. Il faut également limiter le travail intensif du sol par des engins agricoles parce qu’ils perturbent l’écosystème donc les vers de terre.