Le transport et le commerce intérieur, deux activités du secteur tertiaire, participent activement au développement économique du pays. Le transport est développé avec un parc automobile très composite. Le commerce intérieur est aussi en plein essor.
Le transport
Le transport est le déplacement de personnes ou de biens d'un endroit à un autre. Le réseau routier sénégalais est à ce jour long de 16 481 km, dont 6 569 km de routes bitumées. Le transport joue un rôle important dans la croissance économique et dans la réduction de la pauvreté. En effet, des infrastructures de qualité et un réseau routier performant améliorent la mobilité des personnes et des biens et contribuent au désenclavement de certaines zones économiques. Il existe différents types de transport tels que les transports terrestres, maritimes et aériens.
Les transports terrestres
Ils sont formés du réseau routier (autoroutes, routes nationales, régionales, départementales), des pistes en latérite et des voiries urbaines. Le réseau ferroviaire, installé depuis 1885 pour relier Dakar à Saint-Louis ou Dakar à Kayes, connaît aujourd'hui une chute due à la concurrence des transports terrestres. Toutefois, avec la mise en place du TER (Train Express Régional) en 2021, le réseau ferroviaire est modernisé.
Les transports maritimes
Ils concernent les ports. Le plus important est le Port Autonome de Dakar (PAD). Il y a des ports secondaires à Saint-Louis, Kaolack et Ziguinchor. À ces transports, s'ajoutent les transports fluviaux. À ce propos, le Sénégal dispose des voies navigables des fleuves Sénégal, Saloum, Gambie et Casamance.
Les transports aériens
Le réseau est composé d'un aéroport moderne et de classe internationale AIBD (Aéroport International Blaise Diagne) qui s'est substitué à l'aéroport LSS (Léopold Sédar Senghor devenu aujourd'hui militaire) et de plusieurs aérodromes civils et militaires.
Le commerce intérieur
Les nombreuses voies de communication favorisent l'essor du commerce à l'intérieur du pays. En effet, le commerce intérieur est très développé et se scinde en deux catégories principales :
- Le commerce formel : c'est l'apanage des grands commerçants, notamment des étrangers (libanais, marocains), des grossistes, des centres commerciaux ;
- Le commerce informel : c'est l'apanage des marchands ambulants, des petits commerçants, des boutiquiers, etc.
Les circuits commerciaux sont diversifiés. Les grands centres d'échanges sont les villes comme Dakar et Touba les marchés locaux et les marchés hebdomadaires (loumas). Les échanges entre les régions se font généralement par voie terrestre. Les régions intérieures fournissent des produits de l'agriculture et de l'élevage vers les villes, tandis que celles-ci fournissent des produits manufacturés et des services.
Les activités du secteur tertiaire : les transports et le commerce intérieur commencent à prendre un envol, bien qu'elles souffrent de la vétusté des routes et d'une mauvaise organisation des circuits de distribution.