Ce sont les seules subordonnées qui ne soient pas introduites par des mots subordonnants. Elles s'accrochent donc sans intermédiaire.

Moyen de reconnaissance 

Les propositions subordonnées infinitive et participiale sont construites respectivement autour d’un infinitif ou d’un participe. L’infinitif ou le participe doivent avoir un sujet propre, c’est-à-dire un sujet différent du sujet du verbe conjugué. 

Exemples : Nous apercevons les réfugiés traverser la frontière. (« les réfugiés » est le sujet du verbe à l’infinitif alors que « nous » est le sujet de « apercevons ».

La période de la moisson passée, les cultivateurs commencent les tournois de lutte. (« la période » est le sujet du verbe au participe alors que « les cultivateurs » est le sujet de « commencent ».

Fonctions 

La subordonnée infinitive 

La fonction de la subordonnée infinitive est toujours complément d’objet direct du verbe de la principale. 

Exemple : J’écoute les choristes chanter des chants de louanges. (On pose la question « quoi » après le verbe de la principale.)

La subordonnée participiale

La participiale joue différentes fonctions que l’on peut identifier suivant le sens de la subordonnée par rapport à la principale. Elle peut être complément circonstanciel de :

  • Temps

Exemple : La cloche sonnant, les élèves coururent vers les salles de classe (= quand la cloche a sonné).
La cloche sonnant : C.C. de temps

  • Cause 

Exemple : Le problème réglé, ils sont soulagés. (parce que le problème est réglé.)

Le problème réglé = C.C. de cause

  • Concession

Exemple : Ses erreurs cependant démontrées, il persistait dans sa démonstration. (= alors que ses erreurs sont démontrées).

Ses erreurs cependant démontrées = C.C. de d’opposition

  • Condition 

Exemple : Les champs labourés à temps, nous pouvons espérer de bonnes récoltes. (= si les champs sont labourés à temps...)  

Les champs labourés à temps = C.C. de condition