L'élevage a toujours été et demeure de nos jours une importante source de revenus pour une grande partie de la population sénégalaise. Toutefois, le pastoralisme ou l'élevage est confronté à de nombreuses difficultés qui handicapent son essor, malgré ses potentialités.

Définition et les types d'élevage

Définition

L'élevage est une activité de domestication d'animaux visant à la satisfaction de besoins d'ordre matériel et alimentaire. Il se fait généralement dans les enclos ou à l'air libre avec des animaux laissés à eux-mêmes. Au Sénégal, l'élevage est la deuxième grande activité du secteur primaire après l'agriculture. Le cheptel est l'ensemble du bétail qu'on trouve dans une région ou dans un pays. Le cheptel du Sénégal est en 2019 estimé à 18 813 mille têtes. Il est dominé par les ovins (moutons et brebis, 37,4%), les caprins (chèvres, 31,9%) et les bovins (bœufs, vaches et zébus, 21,9%). La volaille occupe une place importante dans l'élevage. Les porcs, les chevaux et les ânes sont aussi élevés.

Les types d'élevage

Il existe en général, deux types d'élevage au Sénégal : l'élevage pastoral, fondé sur la transhumance (déplacement périodique de troupeaux pour exploiter des pâturages saisonniers) et pratiqué par les peuls et une minorité des sérères, et l'élevage sédentaire qui concerne 70 % du cheptel.

Les problèmes de l'élevage au Sénégal

L'élevage est confronté à plusieurs problèmes comme : la vulnérabilité du cheptel (feux de brousse, accès à l'eau), la réduction de l'espace pastoral (due à l'extension des domaines agricoles), les maladies animales endémiques, l'insuffisance d'infrastructures de base, les conflits fréquents entre éleveurs et agriculteurs, etc.

L'élevage est une activité complétant l'agriculture. Ensemble, elles forment ce qu'on appelle : les activités agropastorales qui constituent un élément clé pour le développement économique du pays. Néanmoins, beaucoup d'efforts restent à faire pour propulser le secteur qui nourrit une bonne partie de la population rurale.