Le sang circule dans les grosses artères sous forte pression, appelée pression artérielle ou tension artérielle.
La pression artérielle
La pression artérielle correspond à la force exercée par le sang sur la paroi des artères. Dans les artères, la pression du sang oscille régulièrement entre une valeur maximale (exemple 13 cm Hg) et une valeur minimale exemple 9 cm Hg). La pression maximale correspond à la phase de contraction des ventricules du cœur : le sang est alors expulsé dans les artères dans lesquelles il circule fortement. La pression minimale correspond à la phase de repos du cœur (diastole). La pression, sur les parois, est plus faible en ce moment. C’est l’ensemble de ces deux valeurs qui indiquent la tension artérielle d’une personne. Cette différence entre maxima et minima s’atténue dans les artérioles et s’annule dans les capillaires.
En pratique médicale courante, la mesure de la tension artérielle consiste à estimer de façon indirecte la pression sanguine régnant dans l’artère du bras (artère humérale) à l’aide d’un sphygmomanomètre ou d’un tensiomètre.
Les variations de la pression artérielle : de nombreux facteurs peuvent faire varier la tension artérielle.
- L’activité : les muscles d’un individu en activité physique ont besoin d’une quantité importante de dioxygène et de nutriment fournis par le sang. De ce fait, le rythme respiratoire augmente, la fréquence cardiaque s’accélère augmentant ainsi la tension artérielle.
- Le sexe : la tension artérielle d’une femme est plus basse que celle d’un homme de même âge (avant la ménopause).
- Le stress, le sommeil et l’énervement : la pression artérielle augmente avec le stress et l’énervement et diminue pendant le sommeil.