Le 4 juillet 1776, les treize colonies britanniques de l’Amérique du Nord entament une révolution qui conduit à la naissance des États-Unis. Cette volonté d’autodétermination, qui découle des difficultés entre colons et Anglais, ouvre la voie à la conquête d’un vaste territoire.

La naissance des États-Unis  

Durant la guerre de Sept ans, la couronne veut faire participer les Américains aux dépenses liées au conflit. Le gouvernement décide alors d’augmenter considérablement les impôts, ce qui lèse les commerçants et entraine la déclaration d’indépendance des États-Unis par des représentants des 13 colonies. Le texte de la déclaration est rédigé par Thomas Jefferson. Une guerre d’indépendance s'ensuit et qui se termine en 1783 après la capitulation des Anglais à Yorktown. L’Angleterre reconnait ainsi l’indépendance des États-Unis.

La République américaine 

La nouvelle République des États-Unis procède à l’expansion de son territoire, vers l’ouest et le sud, par l’achat de certaines terres comme la Louisiane et l’Alaska mais aussi par des guerres et exterminations des nations précolombiennes et des Mexicains. En 1787, la convention de Philadelphie adopte une constitution écrite qui fonde un État fédéral avec des compétences partagées entre l’État central et les États fédérés. Chaque État fédéré est présidé par un gouverneur. Les pouvoirs législatif, exécutif et judiciaire sont séparés et confiés à des institutions indépendantes.