L’opposition ou la concession consiste à rapprocher deux faits (celui de la principale et celui de la subordonnée) pour les opposer. La subordonnée d’opposition est introduite par des conjonctions ou locutions conjonctives de subordination. Ainsi, sa nature est : proposition subordonnée conjonctive. Et sa fonction est : complément circonstanciel d’opposition.
Les mots subordonnants
Les conjonctions ou locutions conjonctives qui introduisent la subordonnée d’opposition sont : alors que, tandis que, même si, quand bien même, bien que, quoique, quoi que, sans que, quelque ... que, quel que soit ... que, où que, si ... que, tout ... que, etc.
Exemples : Quoiqu’il soit endurant, il a abdiqué au dernier obstacle.
Elle ne sera pas championne même si elle a quelques points d’avance.
Le mode du verbe de la subordonnée
Le verbe de la subordonnée d’opposition est généralement au mode subjonctif.
Exemple : Bien qu’elle ait été surprise par la date de l’évaluation, elle a eu une excellente note.
On a :
- Le conditionnel quand la subordonnée d’opposition est introduite par : quand même, quand bien même, alors même que, lors même que.
Exemple : Quand bien même il serait absent, nous ne modifierons rien de l’ordre du jour.
- L’indicatif quand la subordonnée est introduite par : alors que, tandis que, même si.
Exemple : Nous gardons l’espoir alors que nous venons de perdre pour la seconde fois.
Remarque : « alors que » et « tandis que » introduisant l’opposition peuvent gouverner le conditionnel selon le sens de la phrase.
Exemple : Vous reculez alors qu’il faudrait avancer.