La subordonnée de condition ou d’hypothèse résulte d’une dépendance de sens entre la subordonnée et la principale. L’action de la principale ne peut se réaliser que si l’action de la subordonnée se réalise. Elle est introduite par des conjonctions ou locutions conjonctives de subordination. Ainsi, sa nature est : proposition subordonnée conjonctive. Et sa fonction est : complément circonstanciel de condition.
Les mots subordonnants
Ce sont : si, à condition que, sous condition que, à moins que, au cas où, pourvu que, suivant que, selon que, en admettant que, à supposer que, soit que... soit que, dans l’hypothèse où...
Exemples : Si je termine mon travail assez tôt, j’irai à la fête.
On voyagera ensemble à moins qu’elle vienne nous trouver à la gare routière.
Remarque : La subordonnée de condition peu être introduite par « que » pour éviter la répétition dans une suite de subordonnées de condition.
Exemple : Tu réussiras à condition que tu sois assidu et que tu fasses des efforts supplémentaires.
Le mode du verbe de la subordonnée
Le verbe de la subordonnée peut être :
- l’indicatif, avec les conjonctions ou locutions conjonctives suivantes : si, selon que, suivant que...
Exemple : Suivant qu’il sera sage ou non, on lui fera des remontrances...
- le conditionnel, avec les locutions conjonctives suivantes : au cas où, dans le cas où, dans l’hypothèse où...
Exemple : Au cas où il manquerait le train, décalez votre départ d’une heure.
- le subjonctif, avec les locutions conjonctives suivantes : à condition que, à supposer que, en admettant que, pourvu que, pour peu que, à moins que, soit que... soit que...
Exemple : Mes parents m’ont promis une trottinette à condition que je sois premier de la classe.
Cf leçon sur « la concordance des temps » pour l’emploi des temps avec la conjonction « si ».