La subordination est un rapport de dépendance. La proposition subordonnée est souvent reliée à la proposition principale dont elle dépend par un mot de liaison. Ainsi, la subordonnée n’est pas située sur le même plan que celle dont elle dépend.

Les subordonnées qui s’accrochent par l’intermédiaire d’un mot subordonnant

Ce sont : 

  • La subordonnée relative

Elle est introduite par un pronom relatif de forme simple (qui, que, quoi, où, dont) ou de forme composée (lequel, auquel, duquel) qui varient en genre et en nombre. 

Exemple : Le groupe dont je parle passe souvent par cette rue. (dont je parle : P. sub. rel.)

  • Les subordonnées complétives

Nous avons la subordonnée complétive introduite par la conjonction de subordination que.

Exemple : Je sens qu’elle est fatiguée. (P. sub conjonctive complétive)

  • Les subordonnées interrogatives

Introduite par : 

    • Un pronom interrogatif (qui, quoi, lequel...)

Exemple : Elle veut savoir de quoi il se mêle. (P. sub complétive interrogative)

    • Un adjectif interrogatif (quel, quelle, quels, quelles)

Exemple : J’ignore quel est ton problème. (P. sub complétive interrogative)

    • Un adverbe interrogatif (si, où, comment, combien, pourquoi...) 

Exemple : Vous vous demandez pourquoi elle n’est pas encore arrivée. (P. sub complétive interrogative)

  • Les subordonnées conjonctives

Elles sont introduites par des conjonctions ou locutions conjonctives exprimant : 

    • Le temps (comme, lorsque, pendant que, tandis que, avant que, après que...)

Exemple : Lorsque tu arriveras au champ, commence par labourer.

    • La cause (comme, parce que, vu que, étant donné que, sous prétexte que...)

Exemple : Il refuse de se conformer à la règle sous prétexte qu’il l’ignore.

    • La conséquence (si bien que, au point que, si... que, aussi... que, tellement... que ...)

Exemple : Il ignore la règle si bien qu’il ne peut s’y conformer.

   Le but (afin que, pour que, de peur que, de crainte que...)

Exemple : Ils présentent leurs excuses pour qu’on les libère.

    • L’opposition (bien que, quoique, quoi que, alors que, même si...)

Exemple : Même si elle ne nous a pas aidé, elle ne mérite pas qu’on la rudoie. 

    • La condition (si, à condition que, moyennant que, pourvu que, etc.)

Exemple : Il partira avec nous pourvu qu’il arrive à temps.

    • La comparaison (comme, d’autant plus... que, dans la mesure où, à mesure que, aussi...que, autant...que, moins...que, plus... que...)

Exemple  : Elle est aussi travailleuse que sérieuse. (= qu’elle est sérieuse)

Les subordonnées qui s’accrochent sans intermédiaire

Ce sont les subordonnées participiales et infinitives. Pour avoir une subordonnée participiale ou infinitive, il faut que le participe ou l’infinitif ait un sujet différent de celui du verbe conjugué dans la proposition principale. 

Exemples : Épuisés par leurs efforts soutenus, les sapeurs-pompiers les secoururent.

Nous apercevons des pirogues naviguer en haute mer.