Vers la fin du XVIIIe siècle, la France qui s’inspire des idées des lumières et de la révolution américaine, traverse une crise liée aux mauvaises récoltes. Le peuple qui fait face à la disette se soulève en 1789 : c’est le début de la Révolution française.
Les origines de la Révolution française
Au XVIIIe siècle, la France est une monarchie très inégalitaire. La société était divisée en trois ordres : la noblesse, le clergé et le tiers-état. Le roi, issu de la noblesse et qui concentre l’essentiel des pouvoirs, est appuyé par le clergé. C’est dans ce contexte que le pays traverse une grave crise économique, le déficit budgétaire se creuse et les mauvaises récoltes entrainent la hausse des prix et la famine. Le peuple se révolte et réclame des réformes radicales.
Les manifestations de la Révolution française
Pour faire face à la crise, le roi convoque les États Généraux qui aboutissent à un échec. Le 20 juin 1789, les députés prêtent le serment de ne pas se quitter sans qu’une constitution ne soit élaborée, c’est le « serment du jeu de paume ». Le 27 juin, Louis XVI cède et l’Assemblée est chargée de rédiger une constitution. La France devient une monarchie constitutionnelle. Le 14 juillet, les Parisiens prennent la Bastille, la révolution s’accélère et permet l’instauration de la République en 1792.
Les conséquences de la Révolution française
La Révolution française a transformé le cours de l’histoire de la France. Elle a abouti à l’abolition des privilèges, des corvées, des servitudes et de l’absolutisme, à la naissance de la République, mais aussi à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen. La Révolution entraîne la prise du palais des Tuileries où réside le roi, l’emprisonnement de ce dernier et son exécution par la guillotine le 21 janvier 1793.