Après les explorateurs et les missionnaires, les hommes d’affaires et les militaires investissent l’Afrique. L’importance des richesses et les opportunités offertes par le continent attirent des convoitises qui entraînent rapidement des rivalités coloniales.
Les rivalités coloniales
La divergence d’intérêts des puissances impérialistes entraîne des rivalités. Les ambitions françaises de joindre Dakar à Djibouti, le désir des Anglais de contrôler un territoire allant du Cap au Caire, la volonté des Portugais de rallier l’Angola au Mozambique, entraînent, entre-autres facteurs, des tensions entre européens. On peut citer l’exemple des rivalités franco-anglaises en Égypte ou encore les rivalités franco-belgo-portugaises au Congo. Pour éviter des conflits armés entre puissances européennes, le chancelier allemand Bismarck convoque la conférence de Berlin.
La conférence de Berlin et ses conséquences
Elle se tient entre novembre 1884 et février 1885 et regroupe 14 pays. Le congrès avait pour objectif de mettre fin aux rivalités coloniales et de définir des modalités d’occupation de l’Afrique. La conférence débouche sur des accords parmi lesquels la lutte contre l’esclavage, la liberté de navigation sur les grands fleuves d’Afrique, la notification aux autres puissances de toute appropriation ou traité signé avec les autochtones. Parce qu’il a fixé les modalités d’occupation du continent, le congrès de Berlin a favorisé une ruée vers l’Afrique et sa balkanisation.