L’idée de comparaison établit un rapport de proportion, d’égalité ou d’inégalité. On peut l’exprimer dans les rapports grammaticaux de subordination ou de juxtaposition.
1. Subordination
Au moyen de la subordination, l’idée de comparaison établit un rapport de :
- proportion avec l’emploi des locutions conjonctives de subordination « d’autant plus... que », « dans la mesure où », « à mesure que », etc.
Exemple : L’enfant était d’autant plus rassuré que la pénombre de l’aube cédait progressivement la place à la clarté du jour. → Proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de comparaison. - comparaison par l’usage des conjonctions ou locutions conjonctives de subordination « comme », « de même que », « ainsi que », « tel que », etc.
Exemple : La poule veille sur ses poussins tels qu’une mère surveille ses enfants. → Proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de comparaison. - égalité ou inégalité avec les locutions conjonctives « aussi… que », « autant… que », « plus/moins… que », etc.
Exemple : Ce tableau est aussi évocateur que décorative. → Proposition subordonnée conjonctive complément circonstanciel de comparaison.
Remarques :
- Les subordonnées de comparaison sont souvent elliptiques : le verbe de la subordonnée n’est pas exprimé, mais sous-entendu.
Exemple : Il a fait des études poussées en lettres comme bien d’autres de sa famille. → ellipse de « ont fait des études poussées en lettres ». - Une subordonnée introduite par la locution « comme si » est dite comparative conditionnelle.
Exemple : Elles chantonnaient tout le temps comme si elle se préparait à un concert.
2. Juxtaposition
Les deux propositions sont indépendantes.
Exemples :
- Autant elle est sérieuse, autant elle est travailleuse.
- Moins il est motivé, moins il fait des performances.