Méconnue des Européens jusqu’au XIXe siècle, l’Afrique devient très rapidement un enjeu pour les puissances européennes nées de la Révolution industrielle.

L’impérialisme en Afrique

L’impérialisme renvoie à un système de domination politique, économique et culturelle d’un État puissant sur d’autres. Plusieurs raisons expliquent la volonté des puissances européennes de contrôler l’Afrique. En plus des nouveaux besoins nés de la Révolution industrielle, notamment les besoins de matières premières et de débouchés, les Européens cherchent à exprimer leur puissance. Dans le domaine religieux, ils se disent investis d’une mission d’évangélisation des peuples africains.

Les explorations

Les explorations ont pour objectif de mieux connaître la géographie physique et humaine de l’Afrique mais aussi et surtout d’étudier les richesses et les potentialités économiques du continent. Soutenues par les États européens, les explorations sont menées par des géographes, des militaires ou des aventuriers. L’exploration de l’intérieur de l’Afrique passe surtout par la remontée des cours d’eau. En 1698, par exemple, l’explorateur et négociant français André Brue remonte le fleuve Sénégal jusqu’à la Falémé. 

Les missions

Les missionnaires se disent investis d’un devoir de civiliser les peuples africains en passant par l’évangélisation. Ils s’investissent dans l’humanitaire par la construction d’écoles, de dispensaires et d’églises. Les missionnaires se lancent aussi dans la recherche scientifique (linguistique, anthropique, sociologique) pour mieux comprendre les populations africaines. Des missions se déroulent dans plusieurs régions du continent. Au Sénégal, on a par exemple les missions catholiques comme celle des sœurs de Saint Joseph de Cluny installées depuis 1819.