La Révolution industrielle augmente la production et favorise l’accumulation du capital. Le capitalisme, un système économique et social basé sur la propriété privée des moyens de production et d’échange, se développe et entraîne d’importantes transformations sociales.
Le développement du capitalisme
La recherche du profit et le développement de la concurrence font progressivement passer le cadre de production de l’atelier à l’usine puis au complexe industriel. D’un capitalisme mercantile, l’Europe et l’Amérique du Nord sont vite passées à un capitalisme industriel et financier. Les besoins financiers favorisent la création de banques. Des sociétés anonymes par actions appartenant à plusieurs propriétaires se développent. D’énormes marchés apparaissent où se négocient les actions comme les valeurs mobilières, ce sont les bourses de valeurs. Pour dominer le marché, les entreprises se concentrent avec l’apparition de trusts, cartels, holdings, etc.
Les mutations sociales
L’Europe du XIXe siècle connaît un grand essor démographique et une réorganisation de l’ordre social.
La population a fortement accru avec les progrès de la médecine, de l’hygiène et un approvisionnement plus régulier. Elle passe de moins de 200 millions d’individus à plus de 400 millions entre 1800 et 1900. L’exode rural s’accélère au profit du développement des villes comme Londres, Paris et Berlin.
Le développement du capitalisme divise la société en deux classes : la bourgeoisie et le prolétariat. La bourgeoisie est la classe dominante qui détient les moyens de production. On distingue la grande bourgeoisie, la moyenne bourgeoisie et la petite bourgeoisie. Regroupés pour l’essentiel dans les villes, les ouvriers et les paysans forment la classe prolétarienne, la couche sociale la plus défavorisée.