La lithosphère est divisée en plusieurs plaques rigides et mobiles. Elles flottent sur du manteau visqueux. Ces mouvements, dus à des causes internes (du globe), sont responsables des déformations de la croûte terrestre. 

I. Plaques lithosphériques

1. Répartition des volcans et de séismes 

Au niveau du globe terrestre, la plupart des volcans et des séismes sont localisés à la frontière des plaques lithosphériques.

2. Plaques lithosphériques

Notion de plaque lithosphérique :

L’enveloppe rigide de la terre ou lithosphère est subdivisée en quelques vastes domaines dont la déformation interne peut être considérée comme négligeable. Ces vastes domaines sont séparés par des zones étroites où se concentrent les déformations. Ces domaines sont appelés plaques lithosphériques. Les plaques portent les continents, les océans ou les deux à la fois : ainsi on parle de plaque continentale, océanique ou mixte.

Nombre et nom des plaques lithosphériques :

Il existe au total 12 plaques lithosphériques dont 7 principales que sont : les plaques africaine, eurasienne, nord-américaine, sud-américaine, antarctique, pacifique et indo-australienne.

3. Zones actives et zones stables

C’est à la limite des plaques lithosphériques que sont localisées la plupart des volcans et séismes : ces zones sont actives. Par contre à l’intérieur des plaques, on note une certaine stabilité : ce sont des zones stables.

II. La mobilité des plaques

Les plaques sont en mouvement. Certaines s’écartent (zones d’écartement) tandis que d’autres se rapprochent (zones de rapprochement) ou coulissent entre elles (zones de cisaillement).

Les zones de contact de plaques sont souvent le siège d’activités volcaniques ou sismiques. Ces zones sont dites instables. 

  • Au niveau des zones d’écartement des plaques ou dorsale océanique, on observe des rifts océaniques, des failles, des séismes, des éruptions volcaniques, formation d’océan, formation d’une nouvelle croûte océanique.
  • Au niveau des zones de rapprochement des plaques, on note la disparition de la croûte océanique, la subduction, la collision, la formation de chaînes de montagnes et la fermeture des océans.
  • Au niveau des zones de coulissage, les deux plaques glissent horizontalement l'une par rapport à l'autre. Ces limites sont souvent associées à des failles transformantes ou décrochantes, où l'énergie est libérée sous forme de tremblements de terre..

III. Le moteur de la mobilité des plaques

La différence de température entre la lithosphère froide et l’asthénosphère chaude crée des courants de convection au niveau de l’asthénosphère qui sont à l’origine du déplacement des plaques. L’énergie responsable de ces courants de convection provient de la désintégration d’éléments radioactifs comme l'uranium, présents dans toutes les enveloppes de la terre jusqu'au noyau.

IV. Les conséquences de la mobilité des plaques

Ces conséquences résultent directement de la distension, la collision ou de la subduction des plaques.

1. La dérive des continents : la théorie de WEGENER

Cette théorie est l’œuvre du géographe allemand Alfred WEGENER en 1912. Il émet l’hypothèse selon laquelle les continents sont des fragments d’un bloc qui s’est fracturé. Ces fragments dérivent en s’éloignant les uns des autres.

Exemple de la dérive du continent africain

L’Amérique du Sud et l’Afrique seraient autrefois réunies et par le mouvement des plaques, elles se seraient écartées l’une de l’autre. Les arguments justifiant cette hypothèse sont les suivants :

  • Morphologiquement, les deux continents s’emboitent parfaitement.
  • Paléontologiquement, les deux continents présentent une grande similitude jusqu’au début de l’ère secondaire avec les mêmes espèces de reptiles (dinosaures) et de végétaux.
  • Géologiquement, on observe une correspondance au niveau des boucliers constitués par des roches de l’époque précambrienne qui sont présentes en Amérique du Sud et en Afrique. 

2. Les déformations

  • Les plis : ils sont obtenus quand les forces motrices sont convergentes.
  • Les failles : cassures des couches rigides obtenues quand les forces convergentes. On a des failles normales à la faveur des forces de distension, des failles inverses (à la faveur des forces de compression) et des failles décrochantes (à la faveur des forces de décrochement).
  • Les séismes ou tremblements de terre : les séismes sont les conséquences d’une brusque libération d’énergie mise en jeu dans les mouvements de plaques (au niveau des zones collision, de subduction et de distension : dorsale océanique).
  • Les volcans :  au niveau des dorsales (zone d’accrétion) on note des rifts qui sont le siège des volcans et au niveau des zones de subduction et de collision.