Après la Première Guerre mondiale, la prospérité économique que connaissent les États-Unis entraîne une course à la production. De cette euphorie économique, résulte une crise sans précédent à la bourse de New York qui se traduit rapidement en crise économique mondiale dans les années 1930.
Les origines de la crise des années 1930
Au lendemain de la Première Guerre mondiale, les États-Unis connaissent une importante croissance économique. Leur production alimente non seulement le marché américain mais aussi celui européen. La reconstruction et la relance de l’économie européenne vers 1925 entraînent une surproduction qui, à son tour, explique la faillite d’entreprises, la baisse des salaires comme des prix et la montée du chômage. En octobre 1929, pris de panique, les spéculateurs se précipitent pour vendre leurs actions afin d’éviter le pire, la bourse de New York s’effondre, c’est le début du krach boursier le plus spectaculaire et le plus long de l’histoire.
Les conséquences de la crise des années 1930
La crise a d’importantes conséquences économiques, sociales et politiques. Sur le plan économique, la production agricole comme industrielle s’effondre, la baisse des prix et les méventes entraînent la faillite des entreprises. L’économie globale est paralysée. Sur le plan social, le chômage de dizaines de millions de personnes accentue la paupérisation des classes moyennes. Sur le plan politique, le capitalisme libéral recule avec la montée en puissance de régimes totalitaires. Pour juguler la crise, certains pays cherchent des solutions économiques, c’est le cas des États-Unis avec le New Deal, alors que d’autres cherchent à annexer d’autres territoires, comme l’Allemagne nazie.