Les mots peuvent être liés par le sens ou par la forme. On parle respectivement de rapport sémantique et de rapport analogique.

1. Les rapports sémantiques 

Les rapports sémantiques sont la synonymie et l’antonymie. Des mots de même nature peuvent être synonymes ou antonymes.

a) Ils sont synonymes quand ils signifient la même chose.

Exemple : On le félicite pour son succès / sa réussite à l’examen.

Des mots synonymes peuvent présenter des nuances de sens. Le contexte d’emploi fait la différence. Ainsi, les synonymes peuvent se différencier par :

  • le degré d’intensité : « sale », « dégoûtant », « répugnant ».
  • le registre de langue : « veine » registre familier, « chance » registre courant, « fortune » registre soutenu.
  • la connotation avec un sens positif et un sens négatif : « adorer » (positif) et « idolâtrer » (négatif).

b) Ils sont antonymes lorsqu’ils sont de sens contraire.

Exemple : Une pièce claire. ≠ Une pièce sombre.

Le rapport d’antonymie peut être obtenu par préfixation. On ajoute donc des préfixes privatifs ou négatifs comme : a–, in–, il–, im–, dé–, dis–, dys–, etc.

Exemple : vaincu ≠ invaincu.

2. Les rapports analogiques

Ce sont l’homonymie et la paronymie.

a) Homonymes

Les homonymes ne sont pas forcément de même nature, mais se prononcent ou s’écrivent de la même façon.  Ainsi, on distingue les homophones (même prononciation : car, quart / pan, paon) des homographes (même orthographe) : vers (direction), vers (en poésie), vers (des vers de terre).

b) Les paronymes

Les paronymes sont deux mots dont l’orthographe et la prononciation sont presque identiques. Ils peuvent avoir le même radical (compréhensible et compréhensif) ou non (dévisser et deviser / collusion et collision).