Les rapports grammaticaux sont les liens qui existent entre les différentes propositions de la phrase. Elles sont au nombre de trois : la juxtaposition, la coordination et la subordination.
1. La juxtaposition et la coordination
Des propositions sont juxtaposées lorsqu’elles sont reliées par un signe de ponctuation : virgule, point-virgule, deux points…
Exemple : La voiture aborde le virage : le chauffeur décélère.
Des propositions sont coordonnées lorsqu’elles sont reliées par une conjonction de coordination ou certains adverbes jouant le rôle d’une conjonction de coordination (voir le mini-cours sur les mots de liaison.)
Exemples :
- La voiture aborde le virage et le chauffeur décélère.
- La voiture aborde le virage donc le chauffeur décélère.
On peut omettre le sujet ou le verbe de la seconde proposition sans que la phrase soit incorrecte : on dit que la seconde proposition est elliptique.
Exemples :
- La voiture démarre, et roule à faible allure. → Ellipse de « voiture
- Certains préfèrent rouler vite, et d’autres doucement. → Ellipse de « préfèrent rouler »
2. La subordination
Dans un rapport de subordination, la proposition subordonnée dépend d’une autre proposition appelée principale. Ce rapport de dépendance est souvent établi par un mot subordonnant (pronom relatif ou interrogatif, conjonction de subordination, etc.) On distingue différentes natures de subordonnées :
- La subordonnée relative
Exemple : La jeune fille dont je parle est très ambitieuse. - Les subordonnées complétives
Exemples :- J’avoue que je n’y ai pas prêté attention. → Complétive conjonctive
- J’ignore qui a garé son véhicule devant l’épicerie. → Interrogative
- J’entends Marcel chanter. → Infinitive : pas de mot subordonnant
- Les subordonnées conjonctives compléments circonstanciels de temps, de cause, de but, etc.
Exemples :- Quand il pleut, je reste chez moi.
- Elle marche vite parce qu’elle a encore du chemin à faire.
Attention : Le rapport de subordination peut être établi sans mot subordonnant. C’est le cas des subordonnées infinitives ou participiales. Pour avoir une proposition infinitive ou participiale, il faut que l’infinitif ou le participe ait un sujet propre. (Cf. Les subordonnées complétives et la subordonnée participiale).